Le chef de l’Etat a envoyé des émissaires au directeur de cabinet de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Orou-Boum. Ils sont allés lui proposer à être nommé Conseiller spécial à l’éducation du président de la République. Mais ce dernier a opposé une fin de non-recevoir à cette proposition.
Orou-Boum, Directeur de cabinet du président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), n’a pas accepté l’offre de Yayi Boni de faire de lui son conseiller spécial à l’éducation. En réponse à la proposition qui lui est faite, il a demandé aux émissaires de faire part au chef de l’Etat qu’il n’est pas à la recherche d’un poste. Il ne pouvait en être autrement. Car, Orou-Boum a été Conseiller de la deuxième mandature de la Haac. Une fonction qu’il a assumée, pendant cinq ans, telle que le prévoit la Constitution. De même, Orou Boum est actuel directeur de cabinet de l’institution de régulation des médias, depuis dix ans. C’est en vertu de ses qualités intrinsèques qu’il a demandé aux émissaires de Yayi de garder ce poste pour d’autres personnes. Parmi les émissaires qui lui ont été envoyés, figure le tonitruant vieux de Parakou, Alassane Moussé. Ils appartiennent tous au parti du député Sacca Lafia : l’Union pour la démocratie et la solidarité nationale (Uds). En lui proposant de faire de lui son conseiller spécial à l’éducation, Yayi Boni a des visées claires. Celles d’affaiblir et de détruire l’Uds. Yayi Boni pensait que si Orou Boum mordait à l’appât, il pourra infiltrer l’Alliance Soleil et accomplir ses intentions. Mais c’est sans compter avec les qualités de cet homme qui n’est pas de la dernière saison. Il sait que c’est au bout de grandes luttes qu’on acquiert tout. Peine perdue. Alassane Moussé a avoué qu’il n’était plus en mesure de faire le retour au chef de l’Etat. Yayi doit donc mûrir la réflexion pour la saison prochaine. Pendant ce temps, le temps s’égrène. Et 2016 n’est plus loin pour plier bagage.