Le président de la République a effectué, dimanche 25 janvier dernier, une descente surprise sur le chantier de construction du pont d’Athiémé. Les travaux ont effectivement démarré.
C’était une visite éclair du président de la République, pour constater de visu le démarrage effectif des travaux de construction du pont d’Athiémé. Sur le terrain, les équipes de SOGEA-SATOM, adjudicataire du marché, s’affairent autour des opérations de fondation. «Nous sommes en train d’installer la plateforme de travail. L’opération consistera à remblayer le fleuve pour pouvoir installer les pieux. Mais nous allons mettre des tuyaux pour permettre à l’eau de circuler», explique Sosthène Boko, chef du projet. Les travaux qui dureront 18 mois devront en principe finir le 16 avril 2016. Cependant, l’entreprise entend mettre les bouchées doubles pour réduire le délai d’exécution.
«Ce pont, c’est un vieux projet qui se réalise. Nous avons besoin de cette infrastructure pour rapprocher davantage nos populations du Bénin et du Togo», déclare le président de la République qui montre sa détermination à transformer le visage de la ville d’Athiémé.
La construction du pont sur le fleuve Mono devra faciliter la liaison entre la commune d’Athiémé et la localité d’Agomé Glozou au Togo. La route en terre entre les deux localités, est en effet très fréquentée en raison des échanges intercommunautaires, avec pour pôles essentiels, le marché d’Agomé Glozou, l’hôpital d’Afagnan.
L’ouvrage en construction est d’une longueur de 152,4 mètres subdivisés en quatre travées, d’une largeur de 10 mètres comprenant deux voies de 3,5 mètres et deux trottoirs de 1,5 mètres. Le pont sera soutenu par 250 mètres de voies d’accès en pavés du côté béninois. A cela s’ajoute une ouverture de voie en terre sur un linéaire de 3 kilomètres. Le bitumage de ces trois derniers kilomètres est prévu dans le cadre de l’aménagement de la bretelle Zounhouè-Athiémé sur financement de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Le coût global des travaux est de 9,2 milliards de francs CFA dont 5,2 financé par la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA) et 4 milliards pour le budget national.
Gnona AFANGBEDJI