C'est la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou qui a servi de cadre hier, à l'évaluation du rapport d'avancement 2012 de la stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté (Scrp). Ladite réunion présidée par le ministre Pascal I. Koukpaki, a connu la présence effective des Partenaires Techniques et Financiers, de certains ministres, mais aussi et surtout celle de la représentante résidente des Nations unies Nardos Békélé Thomas et du représentant résident de la Banque mondiale au Bénin.
Conformément au dispositif de suivi et évaluation de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté, le gouvernement s'est engagé à rendre compte annuellement des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de cette stratégie. Pour ce faire, il a été initié la réunion de haut niveau de la revue conjointe Scrp 2013. A l'ouverture des travaux, une présentation bien détaillée du rapport d'avancement 2012 de la Scrp a été faite et s'est articulé autour de cinq axes. Il s'agit de l'accélération durable de la croissance et de la transformation de l'économie ; du développement des infrastructures ; du renforcement du capital humain ; du renforcement de la qualité de gouvernance et le développement équilibré et durable de l'espace national. Les observations et les commentaires des Partenaires techniques et financiers ont consolidé le rapport et l'ont amendé. Comparativement en 2011, il y a eu un progrès de 50% des performances atteintes en 2012. Malgré ces avancées, des défis majeurs subsistent et nécessitent davantage d'efforts pour être atteints, a laissé entendre le représentant des Partenaires technique et financiers. Pascal I. Koukpaki, premier ministre représentant le gouvernement, a saisi l'occasion pour saluer les Partenaires techniques et financiers. A l'entendre, il urge de revoir les stratégies de croissance pour la réduction progressive de la pauvreté les années à venir car les résultats restent insuffisants.
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