Cotonou, 28 janv. (ABP) - Le ministre de l’Environnement chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières, Raphael Edou, a ouvert ce mercredi à Azalaï Hôtel de Cotonou, un atelier sur les emplois verts, un moyen pour lutter contre le taux de chômage galopant auquel le Bénin n’échappe pas.
Selon l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE), le taux de chômage élargi aux jeunes de 15-29 ans est passé à 14,3% en 2012 contre 1% en 2001, le taux de sous-emploi des jeunes qui était de 50% en 2011 avoisine 70% en 2013 et chaque année plus de 150 000 jeunes sont déversés sur le marché de travail dont 30 000 environ sans grande qualification.
La représentante résidente du PNUD, Madame Rosine Sori Coulibaly, a laissé entendre que pour relever le défi de l’emploi face à ce tableau sombre, les emplois verts constituent une source de grande espérance parce que le Bénin regorge d’énormes potentialités de création de nouveaux emplois dans la biodiversité, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, l’agriculture et l’agro-alimentaire, le tourisme, le recyclage et la gestion intégrée des déchets par filière.
Abondant dans le même sens que la représentante résidente du système des nations-unies, le ministre Raphaël Edou a expliqué que l’environnement est un secteur pourvoyeur d’emplois durables parce qu’il faut travailler dans le temps, avec le temps. Pour lui, ces emplois existent déjà. Il faut juste harmoniser et les rendre plus visibles.
Il a déclaré que plus de 200 ONG sont engagées dans l’emploi de collecte des ordures ménagères. Ces dernières font plus de 800 millions F Cfa de recettes par an.