Le président du Bureau d’Union des élèves-professeurs (BUEP) de l’Ecole normale supérieure de Porto- Novo, Désir Camille Togbé a supplié le chef de l’Etat d’intervenir dans le dossier relatif au diplôme qui sanctionnera la fin de leur formation. C’était le jeudi 27 juin dernier à la faveur de la cérémonie de lancement de leur semaine culturelle.
Le passage au second cycle des normaliens était donc au centre de la prière faite par Désir Camille Togbé à l’endroit du chef de l’Etat. Le président du Bureau d’Union des élèves-professeurs (BUEP) a ainsi voulu que Boni Yayi intervienne dans l’affaire qui constitue désormais l’aîné des soucis de ses camarades et lui. « Nous sommes jeunes et nous avons envie d’étudier », déclare-t-il. «Nous aimerions demander la médiation du chef de l’Etat, le docteur Thomas Boni Yayi auprès de nos autorités pour poursuivre notre formation jusqu’à l’obtention du Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Secondaire (CAPES) », a-t-il ajouté. Il a fait remarquer que son bureau s’était rapproché de plusieurs responsables académiques pour en savoir plus sur le diplôme qui va sanctionner leur sortie de l’école. Et des investigations, révèle le premier des normaliens de Porto- Novo, il se révèle qu’il s’agit du Brevet d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Secondaire (BAPES). C’est donc une évidence et les élèves-professeurs en sont conscients. Mais encore dans la fleur de l’âge, ils aimeraient continuer leurs études, une fois titulaires du BAPES qui leur donnera les prérogatives d’intervenir seulement dans les classes du premier cycle des lycées et collèges, pour obtenir le CAPES, le diplôme qui leur permet de dispenser les cours dans toutes les classes du secondaire. Du coup, ils ont commencé à frapper aux portes des autorités pouvant les aider pour une suite favorable à cette ambition. C’est ainsi que profitant du lancement de leurs journées culturelles, le président Désir Camille Togbé a imploré le chef de l’Etat pour que les donnes soient revues en leur faveur. Il faut rappeler que l’ENS de Porto-Novo, après près de vingt ans de fermeture, a rouvert ses portes depuis trois années académiques et compte ainsi trois promotions d’élèves-professeurs dont des boursiers admis sur concours et des inscrits à titre payant.