Projet de révision de la Constitution : Holo et Batoko : deux Présidents sur qui Yayi ne peut pas compter à 100 % #aCotonou

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Projet de révision de la Constitution : Holo et Batoko : deux Présidents sur qui Yayi ne peut pas compter à 100 %

Publié le mercredi 3 juillet 2013 | La Presse du Jour

© Autre presse par DR
Théodore Holo, président de la Cour constitutionnelle

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Le Projet de révision de la Constitution déposé à l’Assemblée Nationale par le Président Boni Yayi suscite toujours la polémique. Pour certains observateurs, Ousmane Batoko, Président de la Cour Suprême et Théodore Holo, Président de la Cour Constitutionnelle sont les deux Présidents d’institutions de la République sur lesquels le Président Boni Yayi pourrait ne pas compter pour réaliser son rêve.
L’interview accordée par le Président Ousmane Batoko à nos confrères de BBC Afrique est sans ambages. « Je ne suis pas opposé à toute modification de la constitution. J’ai été de ceux qui ont fait les premières propositions de modification de la constitution. Mais de modifications de la constitution qui ne porte atteinte à aucun des éléments fondamentaux de la dite constitution. J’ajoute que si la modification de la constitution doit conduire à des perturbation à l’intérieur du pays, je suis de ceux qui estiment qu’il y a plus important en ce moment à faire pour le pays plutôt que de s’engager dans un processus de modification de la constitution ». Voilà de façon claire et précise ce qu’on peut considérer comme étant aujourd’hui la position du Président Ousmane Batoko sur le débat qui s’enfle en ce moment autour du projet de modification de la loi fondamentale du Bénin du 11 décembre 1990. Si on ajoute à cette déclaration le signal très fort donné il y a quelques jours par le Président Théodore Holo qui a osé invalider la désignation par le Chef de l’Etat du magistrat Euloge Akpo pour siéger au sein de la Haute juridiction en matière constitutionnelle au Bénin, on en vient à la conclusion que les dés sont presque pipés par le Président Boni Yayi. A en croire certaines indiscrétions, le risque que le Président de l’Assemblée Nationale se rebiffe par rapport au communiqué de presse qui a été rendu public en son nom il y a quelques jours n’est pas à écarter. D’ailleurs, ce communiqué de presse a été signé par un de ses collaborateurs. Ce qui ne l’engage pas outre mesure. Seule la rue pourra donc sauver Yayi.
Affissou Anonrin

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