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Un collectif d’avocats dénoncent la détention des personnes inculpées dans les affaires de tentative d’assassinat de Boni Yayi
Publié le jeudi 4 juillet 2013   |  Xinhua


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© 24 heures au Bénin par DR
Maître Joseph Djogbénou avocat de Johannès Dagnon


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Un collectif d'avocat béninois ont dénoncé mercredi la détention des personnes inculpées dans les affaires relatives à la "tentative d'assassinat du président Boni Yayi" et à la "tentative d'atteinte la sûreté intérieure de l'Etat ", 72 heures après la confirmation par la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Cotonou, des deux ordonnances de non-lieu, prononcées par le juge d'instruction du Tribunal de première instance de Cotonou.


Selon, Me Joseph Djogbénou, assurant la défense des personnes inculpées dans les deux dossiers, il ressort de cette confirmation des non-lieu que les personnes mises en causes dans les deux dossiers doivent déjà recouvrer leur liberté.

Il s'agit notamment de la nièce du président béninois, Zoubératou Kora Seke, le médecin personnel du chef de l'Etat, Ibrahim Mama Cissé, et l'ancien ministre béninois du Commerce, Moudjaïdou Soumanou, inculpés d'association de malfaiteurs et tentative d'assassinat et écroués dans les prisons civiles du pays, dans de l'affaire de tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat béninois Boni Yayi par des produits pharmaceutiques, et ceux inculpées dans le second dossier relatif à la "tentative d'atteinte la sûreté intérieure de l'Etat", Pamphile Zomahoun et Johannès Dagnon.

"Nous ne comprenons pas pourquoi ces innocents sont toujours maintenus en prison. Même, le pourvoi en cassation formulé par le parquet général devant la Cour Suprême ne peut pas les empêcher de jouir de leur liberté", a-t-il martelé.

"Si nos clients sont encore en prison, 72 heures après la confirmation des non-lieux, par la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Cotonou, nous affirmons d'office qu'il y a acharnement contre ces inculpées. Le parquet général ne peut pas s'abriter derrière un pourvoi en cassation pour maintenir les personnes en détention préventive en prison", a-t-il déploré, précisant que le pourvoi en cassation n'est pas suspensif.

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