Le député Fcbe et membre du Cos-Lépi, Karim Chabi Sika n’a pas longtemps attendu avant de réagir aux accusations de délit d’initié au sein du Cos-Lépi de son collègue Léon Basile Ahossi. En effet, mardi dernier à la préfecture de Parakou, le député Fcbe a démenti l’information selon laquelle il est actionnaire majoritaire à hauteur de 60% d’une société en partenariat avec la société Gemalto SA prestataire de service au Cos-Lépi dans les opérations de correction de la Lépi. Aussi, a-t-il, au cours de son point de presse à Parakou, démontré que la cabale contre sa personne a des dessous politiques et estime que la justice rétablira son honneur.
Point de presse sur de Chabi Sika
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Je voudrais profiter de l’occasion pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2015. Je suis victime d’accusations graves et mensongères dans une lettre ouverte que mon collègue AHOSSI Léon a adressée à la presse. Je résume lesdites accusations en huit points saillants :
1. Actionnariat à 60% dans une société ayant contracté avec l’Entreprise GEMALTO SA basée en France.
Selon les allégations de Monsieur Léon AHOSSI, je serais actionnaire majoritaire à 60% dans une Société qui aurait reçu un transfert fait de Paris sur le compte de ladite société le 13 Juin 2014 d’un montant de Cent Cinq Millions,Trois Cent Quatre Vingt Dix Mille, Cinq Cent Vingt-cinq(105.390.525) francs CFA.
Je n’ai pas connaissance d’un tel transfert et je suis heureux de constater que Monsieur AHOSSI ait publié les noms de ceux qui ont retiré les sommes indiquées de ce compte. Ces dernières sont identifiables et la justice n’aura à mon sens aucune difficulté pour établir la vérité. Dans l’environnement politique aujourd’hui brouillé par des règlements de compte politique, seules les investigations de la justice permettront de comprendre avec objectivité sur quelle base légale les fonds ont été virés et sur quelle autre base légale ils sont retirés.
Pour ma part, je ne suis pas actionnaire dans une quelconque société qui fait affaire avec GEMALTO et je n’ai retiré aucune somme dans le compte indiqué dans sa lettre ouverte.
2. Contrat de prestation avec Gemalto SA
Monsieur Léon Basile AHOSSI a écrit dans sa lettre ouverte que Monsieur Ayeshoro Mahmoud ADAMOU a déclaré "l’associé, monsieur
Karimou CHABI-SIKA a un contrat de prestation avec GEMALTO S.A basée en France, société qui a un contrat avec l’Etat Béninois pour la
correction de la LEPI".
C’est criminel et assassin toutes ces affabulations. Le bourreau doit à tout prix me liquider politiquement. Quelle honte et quelle peine perdue. Où est la copie du contrat ? Quelles types de prestations devrais-je fournir à Gemalto ? Quel est le montant du contrat de prestation ? Mystèe encore.
3. Mon rôle dans la Commission des affaires financières du COS/LEPI
Les Comités techniques de travail sont des structures de réflexion, d’analyse, de proposition et d’appui à l’Assemblée plénière et au Bureau du COS.
En dehors des membres du Bureau, tous les autres membres doivent faire partie des comités techniques de travail. Nul ne peut être membre de plus d’un comité.
Un membre du Bureau peut prendre part aux travaux de tout comité technique.
Les travaux de chaque comité technique sont dirigés par un Président-rapporteur élu par ses pairs.
Les conclusions des travaux des comités techniques sont adressées au Président du COS qui les présente au Bureau pour avis puis à l’Assemblée plénière pour adoption.
En cas de nécessité, le COS peut créer des groupes ad’ hoc de travail.
Fin de citation. Je pense simplement que mon collègue a été mal inspiré dans ses accusations.
4. Mes multiples sociétés écran
Lorsqu’on parle de multiples sociétés écran, le minimum pour la crédibilité des accusations est d’en citer tout au moins deux. Les cadres des ministères connaissent bien ceux qui ont de multiples sociétés écran dans le pays. Ceux là ne gênent pas les intérêts politiques de Monsieur AHOSSI pour mériter d’être citer. Il n’est pas un moralisateur de la vie public, mais bien un politicien enragé qui veut à tout prix me régler des comptes.
5. Non payement des ALA, CCA, Coordonnateurs et autres élus locaux
Toutes les insuffisances du COS/LEPI sont du fait de Karimou CHABI-SIKA. Mesdames et Messieurs les ALA, CCA, Coordonnateurs et autres élus locaux, le pécheurs est désormais identifié. C’est à cause de Karimou CHABI-SIKA que vous n’êtes toujours pas payés. Il va falloir définitivement lui couper la tête pour que la République se transforme en paradis terrestre. Mais pardonnez, après le verdict du juge. Etat de droit oblige !
6. Les prédations de CPS/LEPI
Mon brave collègue écrit, citation :
Le volume d’affaires avec GEMALTO S.A. est estimé à plus de Deux Cent Millions (200.000.000) de francs CFA, attendus dans le cadre de la réalisation de la LEPI.
C’est vrai que mon collègue, ex-membre à part entière de CPS/LEPI, a contribué à sa façon à la réalisation de la LEPI. Monsieur AHOSSI sait très bien que les interventions de GEMALTO S.A. ont été géré à travers le panier commun des interventions des partenaires au développement et du Gouvernement. A quel titre et par quel mécanisme aurais-je pu faire un tel chiffre d’affaire ? J’ai du mal à suivre le déferlement de la méchanceté !
7. Les dessous politiques
Les rumeurs circulaient dans ma Commune natale depuis environ deux mois. çà se chuchote à mes partisans qui me rapportent. Il parait que tu gagnes cinquante millions de francs par mois au COS/LEPI (50 000 000 F). Je ne prenais rien au sérieux. La rumeur est enfin étalée au grand jour, positionnement électoral oblige !
Mais ce n’est pas ma seule faute. J’ai commis l’outrecuidance de soutenir un mouvement politique membre FCBE dans la Commune d’Athiémé. La construction du pont sur le fleuve Mono est le principal cheval de bataille de ce mouvement politique. Les descentes incessantes du Dr. Boni YAYI ont fini par emporter la rage d’en découdre avec moi.
Le peuple a besoin de savoir plus sur cette affaire rocambolesque. La justice de mon pays l’y aidera. Même si certains compatriotes me reprochent d’être favorables aux lois liberticides, je crois moi que la justice béninoise me rendra justice.