Le ministre d’Etat, François Abiola et son collègue de l’intérieur et de la sécurité publique, Simplice Dossou sont allés défendre le président Yayi Boni dans la commune d’Avrankou samedi 31 janvier dernier. A travers un meeting, ils ont répondu à la députée Hélène Aholou Kêkê qui a tourné définitivement dos à leur maître. Mais les populations n’ont pas apprécié leur acte. Le maire Georges Nounagnon et l’ancien député Michel Missikpodé n’ont pas, assisté à cette messe de mensonges.
François Abiola et Simplice Dossou avaient utilisé toute leur énergie pour diaboliser l’honorable Hélène Aholou Kêkê qui a rompu les amarres avec Yayi Boni. Simplice Codjo parlant du député Hélène Kêkê, a déclaré à la jeunesse Fcbe que certains ont attendu le soir, après avoir tout eu, pour dire que c’est une erreur de suivre Yayi Boni. Il a poursuivi en ces termes « c’est plutôt Yayi Boni qui a fait erreur en les choisissant et en les poussant loin ». Une déclaration du ministre qui n’a pas été applaudie par la foule. Sur place, cet envoyé de Yayi Boni a été humilié, parce que les curieux venus à cette manifestation, ont commencé à vider les lieux. Ceux-ci expliquent d’ailleurs que le ministre de l’Intérieur ne pouvait faire autre chose que d’aller contre la députée Kêkê, vu qu’il est en mission pour son maître.
Ainsi donc, cette distance du député Hélène Kêkê vis-à-vis du président Yayi Boni fait si peur que les ministres du gouvernement courent partout pour ventiler du mensonge. Le maire Georges Nounagnon et l’ancien député Michel Missikpodé étaient absents à ce meeting de la jeunesse d’Avrankou. Ce qui montre clairement que la division a gagné la famille politique du président Yayi dans l’Ouémé.