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Notre Voix N° 665 du 26/1/2015

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RB : Karim da Silva plaide pour le maintien de Sossouhounto au gouvernement
Publié le lundi 2 fevrier 2015   |  Notre Voix


Karim
© aCotonou.com par DR
Karim Da-Silva, le président du Conseil des sages et notables de la ville de Porto-Novo


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La construction du siège de l’Assemblée nationale préoccupe autant la représentation nationale que les dignes fils de la ville capitale. Le sage Urbain Karim Da Silva dont le monitoring et les lobbyings en vue de l’achèvement des travaux ne sont plus à démontrer, s’est prononcé sur la question de la démission exigée par les leaders politiques de la Renaissance du Bénin à l’actuel ministre de l’habitat et de l’urbanisme. Face aux hommes des médias ce samedi 31 janvier 2015, le doyen des sages de la ville de Porto-Novo a estimé que ce énième ministre qui a déjà pris à bras le corps le dossier depuis quelque temps, ne doit plus quitter le gouvernement avant que les travaux de la construction du nouveau siège de l’institution parlementaire ne s’achèvent. Il a par ailleurs invité les frères d’Abomey, les militants de la Renaissance du Bénin ainsi que toute la communauté
nationale à lui accepter cette doléance de maintenir Christian
Sossouhounto au gouvernement afin que le siège de l’Assemblée
nationale puisse connaitre enfin son achèvement.





Déclaration de presse du conférencier à Porto-Novo





La construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale à Porto-Novo tout comme d’autres infrastructures, a été interrompue, sans qu’au préalable un audit ait été effectué, à l’arrivée du Ministre AHANHANZO-GLELE. Une affaire obscure de détournement a décapité le projet des têtes qui avaient sa réalisation.
A cette histoire à laquelle nombreux avaient cru, se sont attachées désormais les plaintes des personnes arrêtées qui crièrent leur innocence. Plusieurs d’entre elles menacent de poursuivre l’Etat en dommage-intérêts arguant qu’il s’agit d’une cabale montée contre elles de toute pièce.

D’autres qui ont fini par les croire et compte tenu du contexte de
notre histoire politique n’ont pas hésité à conclure qu’il s’agit d’un
énième soi-disant complot d’Abomey contre Porto-Novo.

Nous n’aurions rien dit si ce n’est pas qu’au moment où le Ministre SOSSOUHOUNTO qui a succédé à AHANHANZO-GLELE est entrain de vouloir redémarrer les travaux, se pose la question de sa démission du gouvernement. Ledit Ministre est lui aussi d’Abomey. Même si la raison avancée est le départ de parti du gouvernement, l’amalgame est vite fait. Personne n’est indispensable. Ceux qui sont indispensables se trouvent au cimetière. Le Ministre SOSSOUHOUNTO n’est donc pas indispensable. Mais ici, il s’agit de la réalité concrète : on ne débarque pas un Ministre qui s’apprête à une telle action, sans éviter au minimum que des arrières pensées de ce genre, qui du reste sont légitimes, se fassent jour, avec pour conséquence, d’entretenir la mauvaise rumeur, et fatalement, d’enclencher une division qu’on ne peut plus rattraper.

Or il y en a déjà tellement eu par le passé qu’il est sûrement temps d’y mettre fin. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, parce que les ressentiments sont souvent têtus, voire difficiles à enlever. C’est la raison pour laquelle, nous prônons la cohésion nationale, et particulièrement la compréhension mutuelle entre les fils de l’Ouémé et du Zou.

D’une manière ou d’une autre, un fils d’Abomey (SOSSOUHOUNTO), après un autre (AHANHANZO-GLELE), ne peut pas venir coup sur coup empêcher l’achèvement des travaux du siège de l’Assemblée Nationale, à Porto-Novo, sans que cela soit vécu comme un drame, ou une tragédie. Personne ne le comprendrait. Sur le plan politique le parti de la Renaissance du Bénin, et son fief, le Zou, seraient automatiquement
indexés par les artisans de la division. Il faut donc en finir avec
les discordes d’un autre temps et agir avec discernement. Porto-Novo demande donc à Abomey de laisser le Ministre SOSSOUHOUNTO achever la construction du siège de l’Assemblée Nationale. N’avons-nous pas le droit de le demander à Abomey ? Abomey devrait-il nous le refuser ? Un nouveau Ministre prendra toujours un certain temps avant de coller
à ses réalités. Chaque jour nécessaire à un nouveau Ministre pour maîtriser ses dossiers est du temps précieux qui sera perdu pour la finition des travaux, c’est cela la réalité concrète qui dépasse tous les calculs. De toutes les péripéties qui ont émaillé notre vie commune entre frères aboméens et porto-noviens, le sort a voulu, cette fois-ci, que les choses en soient ainsi. Il y va de la crédibilité de notre fraternité.

Nous souhaitons que les clivages et les jeux politiciens s’éloignent
de l’essentiel à préserver. Il est grand temps d’abandonner les
vieilles rancœurs, pour faire œuvre utiles à cause de notre fraternité à préserver. C’est donc nous qui avons demandé au Ministre SOSSOUHOUNTO de ne pas démissionner et ce sont là, les raisons pour lesquelles nous lui avons demandé de rester. Nous souhaitons qu’il soit soutenu également par les siens et que
toute la communauté nationale s’accorde pour permettre à notre capital à tous de voir achever le siège de notre Assemblée Nationale.


Porto-Novo le, 31 Janvier 2015


Karim Urbain Da Silva



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