A chaque pays du monde ses casseroles. Une nouvelle affaire pourrait-on dire éclabousse l’univers sociopolitique béninois avec l’accusation de détournement porté contre l’honorable Chabi Sika par son homologue Basile Ahossi. Qu’en est-il exactement, seule la vérité pourra situer les Béninois si elle pouvait éclater au grand jour ! Affaire à suivre.
Qui des honorables députés Basile Ahossi ou Chabi Sika a raison ? Mystère boule de gomme comme on le dit. Alors qu’on saluait la prouesse du Cos/Lépi qui, cahin-caha se débrouille pour respecter le délai de 21 jours impartis pour recueillir et insérer les erreurs relevées par ceux les ayant observés sur leur identité suite à l’affichage de la liste électorale informatisée provisoire, une nouvelle affaire profile à l’horizon. Il s’agit de l’accusation de détournement portée contre l’honorable Chabi Sika par son homologue Basile Ahossi.
S’il est trop tôt pour prendre part au débat à peine ouvert, il y a que le Cos/Lépi est perçu comme une structure budgétivore, un gouffre à sous qui a déjà englouti plusieurs milliards de francs pour quel résultat !
Les argumentaires défensifs que ses membres vont présenter pour justifier les sous décaissés au profit du Cos/Lépi pourront-ils convaincre le peuple de leur sincérité et les disculper de tous soupçons ? Ce sont-là des questions ouvertes dont les éléments de réponses se trouvent dans le mécanisme de financement du Cos/Lépi. En termes clairs, seuls l’Etat qui décaisse et le Cos/Lépi qui encaisse sont les seuls à pouvoir expliquer ce qu’il en est effectivement de la gestion des fonds affectés aux opérations d’actualisation de la Lépi version 2015.
Avec le rififi provoqué par la provocante accusation de Basile Ahossi et la déferlante réaction de Chabi Sika, c’est une nouvelle affaire, un nouveau dossier qui s’ajoute à ceux qui l’ont précédé. De peur que de malins esprits ne cherchent à faire la part belle à l’un ou à l’autre puisque les loups ne se mangent pas entre eux, il serait intelligent et utile de faire appel à un autre arbitrage. Ce serait l’occasion de procéder à l’audit du Cos/Lépi mais par un cabinet indépendant et neutre auquel peuvent être adjoints des membres de la mouvance et de l’opposition reconnus pour leur intégrité et impartialité mais des professionnels en audit.
Au cas où l’option de l’audit s’imposerait, il faudra évidemment présenter l’intégralité des résultats à toute la Nation. Si la levée de l’immunité parlementaire des deux députés prenait corps telle que réclamée par Chabi Sika, on assistera certainement à un nouvel épisode judiciaire. Un imbroglio judiciaire en perceptive ! Le peuple fatigué de voir ceux à qui il a confié des missions s’engraisser sur son dos demande des comptes. Wait and see, affaire à suivre !