Aplahoué – Le commissaire Séraphin Zogo, texte à l’appui, a clarifié lundi au conseil communal et chefs des services déconcentrés de l'Etat à Aplahoué l’appellation commissariat de localité à l’occasion de la rencontre mensuelle du maire avec ces responsables.
A en croire le commissaire Séraphin, l’unité de sécurité publique qu’il dirige n’est souvent pas sollicitée pour ses missions de sécurité auprès de l’autorité communale dont il est le conseiller en sécurité. Pour lui, beaucoup d’administrés considèrent le commissariat d’Azovè comme une unité de police de localité et donc ses missions ne peuvent s’effectuer au-delà d’un rayon de cinq kilomètres.
Toujours pour le commissaire, l’unité de police d’Azovè, créée par décret n°90-186 du 20 août 1990 dans la sous-préfecture d’Aplahoué en absence d’un commissariat central ou d’arrondissement a compétence d’exécuter ses missions dans toute la commune voire dans les communes environnantes. Occasion pour lui d’évoquer l’article 75 du décret n°2008-817 du 31 décembre 2008 : «Les commissariats de police sont créés dans les villes ou localités où l’exercice de l’activité de police est nécessaire en raison de la situation géographique ou stratégique, de l’importance de démographie, de l’activité économique, du niveau de la criminalité, de l’urbanisme et de la couverture sécuritaire du territoire ».
En réponse, le maire d'Azovè, Daniel Lonmadon, a indiqué que la confusion serait plutôt entre forces de sécurité et de défense qui devraient se compléter dans l’exercice de leur fonction. Il a, par la suite, félicité les deux corps pour le rôle qu’ils jouent dans le maintien de l’ordre et la sécurité des personnes et des biens qu’ils assurent dans la commune.
