Dablahoué (Aplahoué) – Henriette ne retournera plus jamais vivante dans son village natal. Apprentie coiffeuse en fin d’apprentissage à cotonou et âgée de 20 ans environs, elle a été sauvagement charcutée samedi matin au champ à Dablahoué, arrondissement d’Atomey, commune d’Aplahoué par des hommes non encore identifiés.
Les populations de Dablahoué ont les larmes aux yeux depuis samedi suite à la mort tragique de leur fille Henriette Akoha qui transforme le bois en charbon à ses heures perdues. Alertée la brigade territoriale d’Aplahoué s’est dépêchée sur les lieux pour le constat d’usage et a déposé le corps de la victime à la morgue de la zone sanitaire ADD.
De source sécuritaire, le corps inanimé présentait quinze traces de blessures au coupe-coupe, notamment, au cou, dans les paumes des mains, au menton et au niveau des deux tibias. Les coups seraient à l’origine de la mort.
Selon des habitants de la localité, la victime aurait émis des cris de secours qui ont attiré l’attention de sa belle sœur, Séraphine Sèkloka. « Quand j’ai entendu la voix de Henriette, j’ai couru pour aller à son secours mais à ma grande surprise je n’ai remarqué qu’une marrée de sang humain. Rapidement j’ai alerté le village qui s’est aussitôt mobilisé et les fouilles ont conduit à la découverte du corps charcuté de Henriette déposé sous un palmier non loin du lieu du crime », a déclaré Séraphine.
Des recoupements, il se révèle que Henriette aurait été violée par un peulh avant d’être charcutée. « Son slip a été déchiré du côté gauche et descendu jusqu’aux genoux et sa couche des menstrues jetée non loin de la marre de sang », a précisé Sicca Kintozoundé, mère de la victime.
Dans la foulée, la population a interpellé trois jeunes peulhs. Récupérés par la gendarmerie, ces jeunes seront présentés mardi au procureur de la république près le tribunal de deuxième classe d’Aplahoué. Il faut signaler qu’une enquête est ouverte pour retrouver le vrai auteur de cet acte crapuleux.