La Présidente de l’Institut National pour la promotion de la femme (Inpf), Madame Vicentia Boco a été reçue hier au quotidien « L’événement précis » dans le cadre de l’animation de la rubrique l’Arbre à palabre. Elle a abordé plusieurs questions socio-politiques dont la gouvernance des femmes et la politique.
Voir les femmes occuper des postes stratégiques est une grande ambition nourrie par l’ancienne ministre, Vicentia Boco. Les femmes peuvent mieux que les hommes. Selon la Présidente de l’Institut National pour la Promotion de la Femme (Inpf), les femmes adopteront une meilleure gouvernance qui avantagerait tout le peuple. Ainsi, son institut a été créé comme un outil qui doit apporter des changements aux femmes. A travers études, recherches, interviews, et rencontres l’Inpf identifie prioritairement avec les femmes les mesures pour améliorer leur situation. Aux dires de la présidente, les femmes politiques aujourd’hui ne sont pas des bêtes politiques. « Pour les échéances électorales prochaines, nous voulons avoir 10% de femmes à l’Assemblée nationale », déclare-t-elle. Elle invite ensuite les femmes à intégrer un parti politique pour aller à l’Assemblée Nationale parce que c’est là que se prennent les grandes décisions. L’institut National pour la Promotion de la Femme a identifié déjà des femmes potentielles et les a formées pour les joutes électorales prochaines. Les thèmes abordés à cet effet sont spécifiques : quels atouts et contraintes pour les femmes candidates ? Quels sont les outils et comment les accompagner ?… La Présidente de l’Inpf n’a pas épargné les femmes souffrantes de fistules obstétricales. A ce sujet, elle estime qu’une attention particulière doit être faite à l’intention de ces femmes qui sont épargnées de la société. L’Etat doit mettre un mécanisme de suivi et de traitement efficace et surtout former des spécialistes dans le domaine. Par ailleurs, les femmes qui font des marches de soutien sont souvent guidées par le gain facile, même insignifiant. Elle confie que certaines femmes soutiennent qu’elles gagnent mieux en faisant les marches que d’aller au marché. Pour Vicentia Boco, ces femmes ont besoin d’aide et d’orientation pour sortir de cette situation. Abordant le sujet de paiement des frais d’inscription à l’université, elle déclare que le budget de l’Etat ne permet pas de surmonter les dépenses académiques de chaque année, il urge donc que le gouvernement analyse autrement cette situation afin de permettre aux étudiants qui ont besoin réellement de cette gratuité d’en profiter. Vicentia Boco est la 89ème invitée dans le cadre de l’animation de cette rubrique du quotidien « L’événement précis ».
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)