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La Presse du Jour N° 1923 du 5/7/2013

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Abandon du dossier de tentative d’empoisonnement et consorts : La fête nationale pourrait servir d’alibi aux mouvanciers
Publié le samedi 6 juillet 2013   |  La Presse du Jour


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© aCotonou.com
Conférence de presse du président Thomas Yayi Boni


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Abandonner aussitôt les dossiers de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat ne fera pas effet, selon certaines sources de la mouvance présidentielle. Elles avancent qu’il sera plutôt utile, sinon profitable pour le Chef de l’Etat d’accorder une grâce dans le cadre du 1er août pour agir sur la sensibilité des Béninois.

Après la décision de non lieu dans les affaires de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat, confirmée par la suite en partie par la Cour d’appel de Cotonou, le Chef de l’Etat pourrait abandonner les dossiers. Mais, selon des sources proches de la mouvance, il se prépare plutôt une occasion solennelle pour toucher la sensibilité des Béninois. Selon ces sources, le Chef de l’Etat prendra la décision de la grâce présidentielle pour le 1er août 2013.

Ainsi, on retiendra qu’à l’occasion de la fête nationale, il a choisi de gracier les personnes qui sont encore en détention. Face aux arguments qui feraient comprendre que ces détenus sont déjà libérés par la Cour d’appel, ces mêmes sources trouvent trop facile de laisser le dossier se clôturer de cette façon. C’est certainement ce qui a poussé au pourvoi en cassation. La finalité est qu’on pourra retenir que c’est à l’occasion de la fête nationale que le Chef de l’Etat a pardonné à tous et a abandonné la cause. Dans cette veine, il ne sera pas exclu que d’ici à là, certaines personnes commencent par grogner pour demander au Chef de l’Etat de bien vouloir pardonner. Certains utiliseront d’autres canaux pour l’y inviter. Et la décision du Chef de l’Etat viendra comme une réponse à la doléance de ceux qui lui ont demandé de tout laisser tomber et de pardonner. L’acte sera par la suite salué par des marches et autres rassemblements visant à remercier le bon père de famille qui pardonne à ses enfants. Ainsi, avant le mois de septembre où la justice française devrait trancher sur la demande d’extradition, tout pourra donc se terminer à cette phase. Mais cette démarche qui n’étonnera plus personne pourrait ne pas recevoir l’approbation du camp adverse qui voudra que le dossier aille jusqu’au bout, afin de démontrer que leurs clients étaient faussement poursuivis.

Junior Fatogninougbo

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