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Lancement du Projet de valorisation de variétés de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  APA
Les
© Présidence de CI par DR
Les pays membres de l’UEMOA vantent les mérites de la sous-région
Mardi 9 septembre 2014. Dubaï, Emirats Arabes Unis. Aux côtés de ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le président Boni Yayi, a pris part à la session inaugurale de la Conférence internationale des investisseurs.




Le Burkina Faso vient de lancer le Projet de valorisation des variétés de maïs à haut rendement, grâce à un financement de 1,1 milliard de FCFA de la part de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a appris APA auprès du ministère burkinabè en charge de la Recherche scientifique.

Le projet, pour lequel le Burkina Faso a été désigné comme un pays-pilote dans la zone de l'Union, devrait toucher environ 2000 paysans et favoriser la commercialisation transfrontalière pour les excédents.

Cinq régions du Burkina Faso en sont bénéficiaires : Boucle du Mouhoun, Hauts-Bassins, Cascades, Centre-Ouest et Centre-Est.

L'objectif du projet coordonné par l'Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAAR), est de promouvoir la filière maïs dans les Etats-membres de l'Union, en favorisant l'adoption et l'utilisation de variétés à haut rendement notamment le Bondofa, le Komsaya, la SR21, l'Espoir, le Wari et le Barka.

Le maïs Bondofa, la variété-phare, est une espèce hybride à haut rendement (5 à 10 tonnes/ha).
Prévue sur une période de trois ans, la mise en œuvre du projet permettra d'accroître de 50% le taux d'adoption des semences certifiées des variétés de maïs et des paquets technologiques y afférents, d'augmenter la production de maïs de 50% dans les périmètres irrigués et d'accroître la transformation du maïs en produits alimentaires et résidus culturaux de 50% et du maïs grain de 25% pour l'alimentation animale.


TT/cat/APA
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