Une chasse aux sorcières vient de s’ouvrir à l’ambassade du Bénin à Paris. Comme nous l’annoncions dans l’une de nos récentes parutions, il y a un malaise à la représentation diplomatique du Bénin en France. Le malaise s’est empiré au point où Jules Armand Aniambossou, nouvel Ambassadeur du Bénin, selon certains, voit le mal partout autour de lui surtout chez le personnel supposé proche de son prédécesseur. Il vient de procéder sans autre forme de procès au licenciement du Chef du Protocole, Marc Sonagnon Kiki qui pourtant a un contrat à durée indéterminée signé depuis le 02 janvier 2013.
Retour sur les faits
De recoupements faits, il ressort que le 18 juin 2013, le tout nouvel Ambassadeur du Bénin en France fit appel à Marc Sonagnon Kiki pour lui demander la nature de son contrat«…J’ai un contrat à un durée indéterminé » lui a répondit celui qui était jusqu’à ce moment le Chef du protocole à l’ambassade du Bénin à Paris. Mais le nouvel ambassadeur après avoir insinué maladroitement que ce contrat en question serait lié à son prédécesseur, a fait savoir à Marc Sonangnon Kiki que lui pense mettre fin à son contrat dès fin juin 2013. Malgré toutes les explications et avertissements sur le caractère illégal et abusif d’un tel acte, le nouvel ambassadeur a mis sa menace à exécution et le 1er juillet dernier, il a été notifié à Marc S. Kiki la fin de son contrat avec interdiction de remettre pied à « 87, rue Victor Hugo» Paris.
Plus que du deux poids deux mesures visiblement, de l’abus de pouvoir doublé d’élan régionaliste
Chose curieuse outre le fait que l’acte de rupture de contrat apparaît illégal dans la mesure que l’agent victime n’a commis aucune faute grave, il se fait que deux autres agents de la Chancellerie ayant le même type de contrat que Marc Kiki ne sont point inquiétés. Alice Aboumon qui serait la femme d’un neveu à Boni Yayi et Alassane Bamisso semblent ne pas être concernés par ce qui ressemble fort bien à une chasse aux sorcières.
De sources concordantes, le ministre des affaires étrangères saisi du dossier a instruit ses services compétents pour notifier à l’ambassadeur Jules Armand Aniambossou de surseoir à ce licenciement. Mais visiblement les instructions du supérieur hiérarchique n’ont fait ni chaud ni froid à l’homme fort de Paris. Il attend peut-être un mot du Chef de l’Etat qui a été saisi.
Des comportements paranoïaques
Nous l’avions signalé dans une précédente parution. Le nouvel ambassadeur croit être victime d’actes d’envoûtements et on avait appris que des séances de désenvoutement seraient organisées par lui. On vient de l’apprendre aussi que depuis près de six mois qu’il a été nommé, le nouvel ambassadeur du Bénin à Paris n’a pas encore mis pied à la résidence à laquelle lui donne droit son poste et qu’ont occupé avant lui, Edgar Monnou, Albert Agossou…. Pour le moment l’ambassadeur Jules Armand Aniambossou est injoignable au téléphone pour avoir sa version des faits.
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