Orden Alladatin est contre toute révision de la Constitution dans le contexte sociopolitique national actuel. Membre du mouvement politique, « Alternative citoyenne », il a démontré hier dimanche 07 juillet 2013 sur Océan Fm que le projet de révision réintroduit au Parlement est une initiative de trop... Le projet de révision de la Constitution n’est pas une priorité à « Alternative citoyenne ». Orden Alladatin, membre de ce parti politique en devenir, l’a souligné hier au cours de l’émission « Cartes sur table » sur Océan Fm. « La manière dont le projet revient sur la table des députés montre que c’est une initiative de trop », a-t-il martelé. Pour l’invité, le projet a été ressuscité dans un contexte sociopolitique délétère dominé par la suspicion. Cela ne peut garantir, a-t-il soutenu, aucune crédibilité à une telle initiative car la confiance n’existe plus entre les politiques et la méthodologie adoptée Yayi Boni pose problème. « Ce n’est pas un acharnement contre Yayi mais nous sommes du côté du peuple », a-t-il rassuré. Orden Alladatin montrera par ailleurs que le projet de révision qui reste le même que celui décrié, il y a de cela quelques mois, institue l’initiative populaire, une proposition qui peut se révéler dangereuse. Car, soutient-il, cela pourrait comporter des risques de manipulations des populations. Le projet met fin, selon lui, à l’équilibre existant entre les pouvoirs au profit de l’Exécutif. Pis, constate-t-il, le préambule de la Constitution a été touché. Hier, l’ancien président de l’Ong Wanep-Bénin a également critiqué le processus d’actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Orden Alladatin a en effet désapprouvé la lenteur que connaît le processus ainsi que la composition du Comité d’orientation et de supervision (Cos) de la Lépi. Il doute de l’objectivité des membres de ce comité car, a-t-il expliqué, ses membres ne sont que ceux qui ont mal réalisé la liste électorale.