Le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (Refamp-section Bénin) était, la semaine écoulée à Djougou, en campagne de sensibilisation des femmes en âge de procréer et celles enceintes sur l’importance de la planification familiale et les méfaits des mutilations génitales féminines.
Soutenue par le Fnuap, la sensibilisation a pour objectif de mener la croisade contre la mortalité maternelle et infantile. « La séance a été extraordinaire. Les femmes étaient nombreuses. Elles ont compris le sens de notre lutte. Parmi elles, il y en a qu’on peut utiliser pour la sensibilisation d’autres femmes… », a déclaré la présidente du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (Refamp-Bénin), Rafiatou Karimou, suite à la sensibilisation des femmes en âge de procréer et celles enceintes de Djougou sur l’importance de la planification familiale et les méfaits des mutilations génitales féminines pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
Il y avait à ses côtés, Béatrice Lakoussan, Josiane Tossou, Christiane Omichessan et consorts. Au cours de la séance, un accent particulier a été mis sur les méthodes, services et centres d’accès à la contraception pour éviter les grossesses non désirées.
Le respect des consultations pré et post natales, les services et soins de qualité dans les centres de santé et les règles d’hygiène ont été enseignées aux femmes.
Pour le Refamp, cette sensibilisation s’explique par le fait que beaucoup de femmes décèdent par suite de complications survenues pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. Elles sont dues pour la plupart à l’hémorragie, aux infections, à l’hypertension, aux dystocies et l’avortement pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité. « Toutes les femmes doivent avoir accès aux soins prénatals pendant la grossesse, bénéficier de l’assistance d’un personnel qualifié lors de l’accouchement et recevoir des soins au cours des semaines qui suivent l’accouchement.
Il est particulièrement important que toutes les naissances soient faites avec l’assistance de professionnels de santé qualifiés, car une prise en charge et un traitement rapide peuvent sauver la vie… », a fait savoir le Refamp, car la survie des mères est un impératif pour les droits humains. Après l’étape de Djougou, l’Organisation sera aux côtés des femmes de Dassa-Zoumè et de Covè pour la même cause.
