De façon tacite, l'Union nationale des magistrats du Bénin a reconduit son mouvement de grève de 72 heures, depuis hier causant ainsi de nombreux désagréments aux justiciables.
Les nominations fantaisistes et politiques dans les Cours et tribunaux, le traitement avilissant infligé à leur collègue, le juge Angelo Houssou, sont entre autres les motifs qui sous tendent le mouvement de débrayage entamé depuis bientôt un mois par l'Unamab. Cette fois ci, les magistrats ont le soutien de deux autres syndicats alliés à savoir le Syntra-Justice et le Syntrajab. Ainsi, l'appareil judiciaire béninois est à nouveau paralysé depuis hier. Pendant donc encore 72 heures, les Cours et tribunaux du Bénin seront fermés et les usagers des services judiciaires seront laissés pour compte. Ceci est dû à l'entêtement du gouvernement et du Conseil supérieur de la magistrature. Ce qui amène les magistrats à protester en observant chaque semaine un mouvement de grève de 72 heures au détriment des justiciables.
Il en est donc ainsi depuis la dernière semaine du mois de juin. Il faut souligner que l'Unamab a désormais le soutien de deux autres syndicats du secteur de la Justice. Il s'agit du Syndicat national des travailleurs de la Justice (Syntra-Justice) et le Syndicat national des travailleurs et travailleuses de la Justice et assimilés du Bénin (Syntrajab) qui vont loin en décrétant, depuis hier , un mouvement de grève de 48 heures par semaine, renouvelable par tacite reconduction.