La criminalité a une fois encore fait parler d'elle à Porto-Novo. Deux trafiquants d'ossements humains pour disent-ils les besoins de leur divinité, sont gardés par la brigade de gendarmerie de Ouando.
Les faits remontent à huit mois environ lorsqu'un jeune, du nom de Martin Romuald est porté disparu avec son véhicule RAV4 de marque Toyota. Plusieurs jours de recherche et de lamentation ont donné lieu à de persistantes rumeurs qui font état de ce que le sieur Avocevou dit Hounnon Adjagba serait l'auteur de cette macabre situation mais en fuite depuis l'éclatement de l'affaire. Suite à la plainte des parents de la victime du disparu, la brigade de gendarmerie de Ouando dirigée par le commandant Placide Dégbessou a entreprit des recherches qui ont abouti à l'arrestation de
ce hounnon, le samedi 02 février dernier à Ifangni, son lieu de cachette. Poursuivant les investigations, il a été dit que le nommé Avocevou dit Hounnon Adjagba entretient depuis peu des relations bien secrètes notamment au plan occulte avec le jeune Martin Romuald à qui il aurait proposé son adhésion à une secte au Nigéria dont il est membre pour se faire plus d'argent. Le jeune ainsi intéressé par ce gain facile, s'est mordu le doigt lors de leur voyage au Nigéria à bord de son véhicule RAV4. En effet, sachant pertinemment qu'il devrait sacrifier le malheureux Romuald pour les diverses cérémonies pour sa propre cause d'enrichissent occulte, Hounnon Adjagba a dû jouer sur la confiance et la fierté à lui accordée par ce jeune homme qui a été tué au Nigéria. Après avoir enlevé le cœur et autres constituants du corps humain, le reste du cadavre est aussitôt enterré et le hounnon revient seul au bénin avec le véhicule de la victime qui selon ses dires fut revendu à Ifangni.
A en croire le commandant Dégbessou, aucune piste fiable n'est encore suivie pour retrouver les traces de ce véhicule. Les choses en étaient là lorsqu'une autre rumeur parvient au commandant Dégbessou annonçant que le sieur Hounnon Adjagba n'est pas à son premier coup d'essai et qu'il aurait sacrifié un homme qu'ils ont tué et enterré sous un arbre sous lequel serait installé un fétiche et ceci à Tanzoun dans la commune d'Avrankou. Une fois sur les lieux, les forces de l'ordre de la brigade de Ouando ont démoli le fétiche et exhumé le corps humain déjà en décomposition. Le hounnon de ce fétiche est ce second criminel qui a pour nom, Houndékon Louis. En attendant que le procureur ne soit informé du dossier, les ossements et les boyaux du corps humain sont emballés et gardés à la gendarmerie pour la suite des enquêtes.
