Une semaine après le meeting des jeunes des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) d’Avrankou, caractérisé par le boycott de leurs aînés, le ministre d’Etat François Abiola a trouvé la formule pour remettre les pendules à l’heure. Les parties antagonistes, à travers une marche pacifique ce samedi 7 février 2015, ont réitéré leur soutien au chef de l’Etat, le président Yayi Boni, célébrant ainsi l’union retrouvée au sein de cette famille politique.
Cette marche qui a mobilisé les militants Fcbe d’Avrankou et ceux des communes environnantes, a démarré devant la mairie pour chuter au Collège d’enseignement général d’Avrankou. On pouvait lire sur les visages des élus communaux et locaux, avec à leur tête la maire Georges Nounagnon, la jeunesse représentée par Célestin Adango, l’ancien député Michel Missikpodé et les militants Fcbe à la base, l’assurance d’une détermination à aller jusqu’au bout avec le chef de l’Etat. Sur les lieux de l’adresse aux militants, le maire de cette commune Georges Nounagnon est revenu sur l’union qui devrait caractériser les disciples du président Yayi Boni. Pour lui, contrairement à ce que les gens pensent, cette famille se porte très bien et ne saurait être divisée. Tour à tour, les personnalités politiques, entre autres, le député Sofiath Schanou, épouse Arouna, le ministre de l’intérieur Simplice Codjo et le ministre d’Etat, le professeur François Abiola ont dit leur attachement à la forte mobilisation des militants Fcbe derrière le chef de l’Etat. En résumé, le ministre Abiola a fait savoir qu’il n’y a pas de division et il ne saurait y avoir. « Le meeting des jeunes Fcbe le week-end dernier était pour préparer celui de ce samedi. Il était question de préparer les jeunes pour qu’ils puissent tisser leur corde à celle des aînés pour les combats futurs », a déclaré le ministre François Abiola. Alors, il explique que la famille Fcbe ne saurait traverser la division, tant qu’il est là. Parmi tant de personnalités politico-administratives présentes à cette marche, on peut noter la présence de l’ancien ministre de la micro-finance Sofiatou Onifadé et les maires de l’Ouémé et du Plateau.
Thobias G. Rufino
(Br Ouémé-Plateau)