Art et Culture
Quarante ans d’existence de l’ensemble artistique ‘’Zama-Hara’’ : Un flash-back sur le passé, des perspectives innovantes annoncées
Publié le mardi 10 fevrier 2015 | Matin libre
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
L’ensemble artistique multidimensionnel ‘’Zama-Hara’’ a commémoré ses quarante ans d’existence ce Dimanche 08 Février 2015 au hall d’exposition de la médiathèque des diasporas. Dans une ambiance bon enfant, la cérémonie a permis aux pionniers de retracer l’historique et d’envisager d’autres voies et moyens pour la pérennisation des actions du groupe.
La joie de se revoir après tant d’années était à son comble entre les membres de Zama Hara, ce Dimanche à la médiathèque de Cotonou. Dans un décor fait d’anciennes photos de scène du groupe, les civilités, accolades, taquineries et sourires chaleureux ont été échangés avec en toile de fond une expression de la fraternité des vieux jours. Une émotion captivante qui a côtoyé un bilan des longues années d’activités du groupe légendaire du théâtre et des arts de scène béninois de la période révolutionnaire. Pour la petite histoire, selon Koffi Gaou, l’un des membres fondateurs, « Zama Hara est né suite à l’extinction de son frère aîné ‘’Cerveau Noir’’ créé par Lazard Houétin », lui aussi présent à la rencontre. Ainsi, soulignant que c’est à lui que revient la paternité des idées ayant conduit à la création de ‘’Zama Hara’’, Koffi Gaou a précisé dans ses explications qu’il s’est fait aider par le propriétaire de ‘’Cerveaux noirs’’, Lazard Houétin, à qui il reconnait le droit d’aînesse tangible. A la suite de ces traces originelles révélées, place a été faite aux témoignages. Qui pour rappeler la notoriété que Zama Hara lui a conférée dans la vie sociale et associative, qui pour montrer comment le générique Zama Hara lui a servi de passeport dans plusieurs circonstances. Ce que Philippe Agbomènou essayera d’exprimer avec grand émerveillement « Zama Hara est un cadre d’éducation d’n non formel à coloration andragogique ». Comme quoi, prendre par Zama Hara c’est recevoir une autre éducation que celle des parents. Cet ensemble, mieux qu’un témoin, serait désormais le flambeau que ses tenants cherchent aujourd’hui à passer à la couche juvénile. « Nous n’allons plus pouvoir faire ce que nous avions fait de par le passé. Nous avions pu parce que nous étions encore Jeunes » ont conjointement martelé Akambi Akala, l’ancien directeur de la cinématographie béninoise et Lazard Houétin avant de dévoiler que les cibles pour la résurrection de Zama Hara seraient les cadres scolaires et estudiantins même si « la volonté et le sacrifice ne restent plus les mots d’ordre des jeunes ». Cette cérémonie sous-tendue par le thème ‘’ Zama Hara, 40ans d’action et de silence pour quel avenir ’’ s’est refermée sur les belles notes d’animation culturelle et de repas partagés dans une ambiance festive.
Teddy GANDIGBE (Stag)
| Nos réseaux sociaux | Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
