Économie
Dix milliards du gouvernement au Fnm : Jean Comlan Panti met fin à la polémique
Publié le mardi 10 fevrier 2015 | Fraternité
© Autre presse par DR
Le Directeur du Fonds national de la microfinance, Jean Panti |
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Le Directeur du Fonds national de la microfinance, Jean Panti |
Jean Comlan Panti, directeur général du Fonds national de microfinance était l’invité de l’émission “Zone franche’’ dimanche dernier sur la chaîne de télévision Canal 3 Bénin. Il est allé éclairer les populations sur l’annonce faite par le Chef de l’Etat, de mettre à la disposition du Fonds, un crédit de dix milliards de Francs Cfa afin d’atteindre beaucoup plus de cibles dans la mise en œuvre du Programme Micro crédit aux plus pauvres/ Nouvelle génération (Mcpp/Ng).
Alors que le Chef de l’Etat, docteur Thomas Boni Yayi recevait les vœux des bénéficiaires du programme Microcrédit au plus pauvre (Mcpp/Ng) à l’orée de la nouvelle année 2015, il a annoncé mettre à la disposition du Fonds national de microfinance (Fnm) un crédit supplémentaire de dix milliards de francs Cfa afin de toucher plus de bénéficiaires. Mais suite à cette annonce, beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’il s’agissait d’une promesse de campagne faite le Chef de l’Etat. Invité sur l’émission Zone franche dimanche dernier, le directeur général est allé clarifier la situation. D’un ton formel, il a expliqué, preuve à l’appui, que la décision du Chef de l’Etat fait bel et bien suite à plusieurs requêtes que le Fnm a adressées au gouvernement pour demander plus de crédits afin de satisfaire une masse plus importante de la population dans le cadre du programme Mcpp/Ng. En effet, d’après Jean Comlan Panti, le Fnm a éprouvé un besoin de nantissement de fonds de l’ordre de plus de vingt-cinq milliards de francs Cfa, eu égard à l’engouement que suscite le programme sur le terrain ; suite logique des innovations apportées au programme depuis plus d’un an. Mais l’institution n’a pu mobiliser que la somme de sept milliards de francs Cfa. Selon le directeur général du Fnm, depuis le 20 janvier 2014, les montants accordés aux bénéficiaires de ce programme qui vise les couches les plus défavorisées de la société ont connu une augmentation. Ainsi, on est passé de 30 000 Fcfa à 50 000 Fcfa et de 50 000 Fcfa à 100 000 Fcfa avec un taux de remboursement satisfaisant. Suivant les systèmes financiers décentralisés partenaires dans la mise en œuvre du programme, l’on enregistre 100 %, 87 %, 92 % et 99 % de taux de remboursement. Les impayés, explique-t-il, découlent des catastrophes naturelles de 2008 et 2011. « Des gens ont pris du crédit pour faire des champs et à cause des inondations, tout est parti », a-t-il indiqué. De nouvelles mesures sont également prises, toujours pour le bien-être des bénéficiaires, telles que l’assurance vie, la garantie accessoire, la garantie principale, le payement des frais…. « L’expérience a montré que le Fnm sert de modèle dans l’espace Uemoa », a laissé entendre Jean Comlan Panti.
La rédaction
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