Djougou, 10 Fév. (ABP) - « Les élections sont comme la religion, pas de contraintes; pour éviter que les différents scandales des élections de 2011 se répètent dans la commune de Djougou, les populations et les politiciens de la localité doivent mettre de côté la haine, les accusations gratuites, les insultes et faire preuve de cohérence, de tolérance, d’amour et d’obéissance», a confié mardi après-midi à la presse locale, El-Hadj Moutawakilou Malick Boukari, vice-président des imams de l’Atlantique et du Littoral et natif de Djougou lors de son passage dans la localité.
Selon le dignitaire religieux, lors des élections présidentielles de 2011, Djougou s’est illustré par des scandales électoraux, notamment les divorces dans les foyers, les querelles entre père et fils, la haine entre frères, tous cela à cause de la politique. Il est donc temps, a laissé entendre El-Hadj Boukari, que la jeunesse, et toute la population de la Donga en général prennent conscience que les périodes électorales ne sont aucunement des moments de guerre, mais plutôt d’unité pour choisir les personnes qu’il faut à la place qu’il faut.
Pour ce natif de Djougou, la jeunesse doit faire une politique constructive en votant les programmes de développement et non l’argent et les politiciens doivent se départir des propos haineux du genre tel est Yom, tel est Lokpa, Dendi et autres ou encore moi je suis de Djougou rural et l’autre de Djougou urbain et comprendre que Djougou est un et indivisible.
« Nous devons mettre de côté nos ambitions, nos passions et l’orgueil et nous unir quel que soit notre bord politique pour le développement socio-économique de la Donga en général et de Djougou en particulier », a martelé El-Hadj Moutawakilou Malick Boukari, avant de souligner que c’est un devoir pour les dignitaires religieux de passer les messages de conscientisation, de paix et d’unité à l’orée de ces différentes élections dans notre pays.
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