Après la prompte réaction encourageante de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) suite au dossier CHABI-SIKA/AHOSSI, les Béninois se posent encore la question de savoir pourquoi, depuis son installation, cette institution n’a jamais réagi face aux différents scandales dénoncés et autres cas de corruption etc. Comme si le président de l’UNAMAB Michel ADJAKA avait écouté la voix du peuple qui réclame justice et refuse la politique du deux poids, deux mesures, le magistrat vient justement d’exhorter le président Guy Ogoubiyi et les siens de l’ANLC à s’auto saisir des autres dossiers, comme ils l'ont fait dans le dossier CHABI-SIKA/AHOSSI, afin d’aider la justice béninoise. Lisez plutôt…
« Après les remerciements de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) au Président de la République et ceux du Secrétariat Général du Gouvernement à l'ANLC, je remercie à mon tour les deux institutions et les exhorte, comme elles l'ont fait dans le dossier CHABI-SIKA/AHOSSI, à aider la justice béninoise à s'emparer des dossiers suivants:
1-la passation des marchés d'acquisition d'engins dénoncée à la SOBEMAP par le Chef de l’État,
2- rapport de l'Inspection Générale d’État sur la gestion des fonds FADEC,
3-l'affaire d'acquisition de machines agricoles,
4-scandales dans la passation des marchés de construction de routes, notamment les routes Parakou-Djougou (lot 1), Comé-Lokossa-Dogbo+ Bretelle Zounhouè-Athieme, Savalou-Tchetti-frontière du Togo+ Logozohe-Glazoué et Bodjecali-Madecali-Illoua-Frontière du Nigeria (lot 2) et bien sûr Akassato-Bohicon dénoncés par le SYNTRA-TTP,
5-Maria-Gléta gate,
6-la poursuite des personnes impliquées dans les concours frauduleux annulés,
7-la gestion à la CCIB, ainsi que d'autres scandales non encore révélés.
Aussi voudrais-je rappeler à l'ANLC qu'elle a un rôle préventif et proactif à jouer dans l'utilisation des moyens de l’État dans la pré-campagne et la campagne électorales. »
FSP