Rendez-vous dit de la célébration de l’amour, la fête de la Saint Valentin est devenue une occasion au cours de laquelle les passions se déchaînent chaque 14 février. Mais le modèle de l’évènement, tel que conçu et célébré, laisse peu de place à la promotion culturelle, surtout au plan local, alors qu’elle aurait pu être récupérée comme une aubaine pour la promotion culturelle, voire touristique.
Le samedi dernier, ainsi qu’il est de coutume le 14 février de chaque année, l’amour était porté au pinacle. La fête de la Saint Valentin, devenue un rendez-vous rendu obligatoire par et pour certains, a été ainsi célébrée non sans faste. Dans la ville de Cotonou comme à l’accoutumée, l’invasion du rouge a une fois encore eu lieu. Les boutiques, des ateliers, des stands de fortune installés ça et là, la foire dite de l’amour et bien d’autres trouvailles, étaient au menu. Lequel menu, les amoureux, du moins ceux du 14 février se sont délectés selon leurs envies. Le principe de cette fête telle que connu, n’a pas vraiment varié cette année. La ritournelle était la même.
Et comme il est de notoriété, on a observé beaucoup plus une célébration du «sexe» en lieu et place de l’amour. A côté des boutiques, restaurants, dancing clubs et autres qui pensent détenir la palme d’or de la célébration de la Saint Valentin, il y a les promoteurs d’hôtels, de motels et d’auberges qui, sans tapages, font les gros chiffres d’affaires entre le 13 et le 15 février.
De quoi donner raison à ceux qui, en dehors de « l’escroquerie » souvent dénoncée, pensent que cette fête est beaucoup plus encline à la « débauche ». Mais devrait-on accuser ceux qui célèbrent leur Saint Valentin entre les quatre murs d’une chambre close, entre instants de plaisir et de jouissance ? Visiblement non ! Car, à y voir de près, ils font avec les solutions qui s’offrent à eux, à défaut d’avoir trouvé mieux sur le marché de la célébration de cette fête.
Trop d’opportunités inexploitées !
Le modèle classique de la fête de la Saint valentin, tel que nous le constatons et vivions chez nous, est extraverti et laisse peu d’opportunités à la promotion du «made in Benin». Pourtant, c’est une aubaine autour de laquelle on peut créer un autre pôle d’attraction qui mette sur orbite la culture locale. En dehors de «l’envahissement du rouge», on peut trouver au plan de la promotion culturelle, des éléments qui permettent aux « amoureux » de célébrer leur fête, tout en étant au contact de la culture locale. Le premier élément qui saute ici à l’œil, c’est un concert par exemple.
On sait que pour le 14 février, ceux qui brûlent d’amour sont collés aux bras de la personne désirée. Un bon concert apparaît déjà comme une opportunité pour leur permettre de passer une soirée en compagnie l’un de l’autre. En réalité, lorsqu’on observe le tableau des manifestations qui meublent cette fête, on n’y voit pas une initiative comme celle-là. Tout porte à croire que les organisateurs des manifestations du 14 février ne s’en intéressent pas.
Ce qui est souvent observé, c’est que les initiatives offertes ce jour-là vont assez souvent dans le sens d’offrir aux "valentins" et "valentines", les meilleures possibilités pour rester dans l’intimité. Les restaurants par exemple troquent leurs lumières vives contre celles tamisées ou diffuses. Inutile d’évoquer le cas des dancings et autres karaokés qui offrent des soirées «sans lumière».
C’est à croire que la fête ne s’accommode pas de l’éclairage. Pourquoi ne pas penser aussi à une soirée de contes le 14 février, autour d’un feu de bois pour célébrer l’amour ? Que dire d’une soirée gastronomique béninoise en lieu et place des dîners pompeux dont le menu, donnant dans l’innovation est fait de vieux plats et recettes étrangères ? On peut aussi faire aux agences de voyages et autres organisateurs de circuits, le procès de ne pas conduire les «amoureux du 14 février» sur ce terrain où ils pourraient bien y faire des découvertes. Cette dernière option pourrait bien être une innovation majeure autour de cette fête à propension juvénile.
En réalité, les adolescents et les jeunes qui sont les plus friands de la Saint Valentin, constituent également la tranche d’âge la plus absente dans les statistiques concernant la découverte du potentiel culturel et touristique béninois. Un jour comme celui-là n’est donc pas moins indiqué pour leur permettre bras dessus, bras dessous, d’y faire un tour. Une virée à Ganvié pour découvrir à quoi ressemble la Venise de l’Afrique au coucher du soleil semble bien plus romantique pour un 14 février par exemple, plutôt que le sureffectif, les files d’attente et les bousculades qui s’observent aux portillons des pensions et auberges, les soirs de la célébration de la Saint Valentin.
Rendez-vous dit de la célébration de l’amour, la fête de la Saint Valentin est devenue une occasion au cours de laquelle les passions se déchaînent chaque 14 février. Mais le modèle de l’évènement, tel que conçu et célébré, laisse peu de place à la promotion culturelle, surtout au plan local, alors qu’elle aurait pu être récupérée comme une aubaine pour la promotion culturelle, voire touristique.
Le samedi dernier, ainsi qu’il est de coutume le 14 février de chaque année, l’amour était porté au pinacle. La fête de la Saint Valentin, devenue un rendez-vous rendu obligatoire par et pour certains, a été ainsi célébrée non sans faste. Dans la ville de Cotonou comme à l’accoutumée, l’invasion du rouge a une fois encore eu lieu. Les boutiques, des ateliers, des stands de fortune installés ça et là, la foire dite de l’amour et bien d’autres trouvailles, étaient au menu. Lequel menu, les amoureux, du moins ceux du 14 février se sont délectés selon leurs envies. Le principe de cette fête telle que connu, n’a pas vraiment varié cette année. La ritournelle était la même.
Et comme il est de notoriété, on a observé beaucoup plus une célébration du «sexe» en lieu et place de l’amour. A côté des boutiques, restaurants, dancing clubs et autres qui pensent détenir la palme d’or de la célébration de la Saint Valentin, il y a les promoteurs d’hôtels, de motels et d’auberges qui, sans tapages, font les gros chiffres d’affaires entre le 13 et le 15 février.
De quoi donner raison à ceux qui, en dehors de « l’escroquerie » souvent dénoncée, pensent que cette fête est beaucoup plus encline à la « débauche ». Mais devrait-on accuser ceux qui célèbrent leur Saint Valentin entre les quatre murs d’une chambre close, entre instants de plaisir et de jouissance ? Visiblement non ! Car, à y voir de près, ils font avec les solutions qui s’offrent à eux, à défaut d’avoir trouvé mieux sur le marché de la célébration de cette fête.
Trop d’opportunités inexploitées !
Le modèle classique de la fête de la Saint valentin, tel que nous le constatons et vivions chez nous, est extraverti et laisse peu d’opportunités à la promotion du «made in Benin». Pourtant, c’est une aubaine autour de laquelle on peut créer un autre pôle d’attraction qui mette sur orbite la culture locale. En dehors de «l’envahissement du rouge», on peut trouver au plan de la promotion culturelle, des éléments qui permettent aux « amoureux » de célébrer leur fête, tout en étant au contact de la culture locale. Le premier élément qui saute ici à l’œil, c’est un concert par exemple.
On sait que pour le 14 février, ceux qui brûlent d’amour sont collés aux bras de la personne désirée. Un bon concert apparaît déjà comme une opportunité pour leur permettre de passer une soirée en compagnie l’un de l’autre. En réalité, lorsqu’on observe le tableau des manifestations qui meublent cette fête, on n’y voit pas une initiative comme celle-là. Tout porte à croire que les organisateurs des manifestations du 14 février ne s’en intéressent pas.
Ce qui est souvent observé, c’est que les initiatives offertes ce jour-là vont assez souvent dans le sens d’offrir aux "valentins" et "valentines", les meilleures possibilités pour rester dans l’intimité. Les restaurants par exemple troquent leurs lumières vives contre celles tamisées ou diffuses. Inutile d’évoquer le cas des dancings et autres karaokés qui offrent des soirées «sans lumière».
C’est à croire que la fête ne s’accommode pas de l’éclairage. Pourquoi ne pas penser aussi à une soirée de contes le 14 février, autour d’un feu de bois pour célébrer l’amour ? Que dire d’une soirée gastronomique béninoise en lieu et place des dîners pompeux dont le menu, donnant dans l’innovation est fait de vieux plats et recettes étrangères ? On peut aussi faire aux agences de voyages et autres organisateurs de circuits, le procès de ne pas conduire les «amoureux du 14 février» sur ce terrain où ils pourraient bien y faire des découvertes. Cette dernière option pourrait bien être une innovation majeure autour de cette fête à propension juvénile.
En réalité, les adolescents et les jeunes qui sont les plus friands de la Saint Valentin, constituent également la tranche d’âge la plus absente dans les statistiques concernant la découverte du potentiel culturel et touristique béninois. Un jour comme celui-là n’est donc pas moins indiqué pour leur permettre bras dessus, bras dessous, d’y faire un tour. Une virée à Ganvié pour découvrir à quoi ressemble la Venise de l’Afrique au coucher du soleil semble bien plus romantique pour un 14 février par exemple, plutôt que le sureffectif, les files d’attente et les bousculades qui s’observent aux portillons des pensions et auberges, les soirs de la célébration de la Saint Valentin.