Le ministre de la santé, dans l’optique d’améliorer la santé des populations, a décidé d’impliquer les relais communautaires dans toutes les initiatives et politique de développement sanitaire au Bénin. Pour le ministre Dorothée Kindé-Gazard, la contribution de ces derniers est indispensable pour une meilleure stratégie pouvant amoindrir la charge de morbidité et de la mortalité des populations rurales et urbaines…
De l’initiative « A call for a life » ou « Un appel pour la vie » à la mise en œuvre de la politique de santé communautaire en passant par les campagnes de vaccination sans oublier des mesures préventives contre plusieurs maladies, les relais communautaires jouent désormais un rôle déterminant dans le processus d’amélioration du système de santé au Bénin. C’est donc à juste titre que le ministre de la santé, Dorothée Kindé-Gazard, insiste sur la nécessité d’intégrer ces acteurs de la pyramide sanitaire à toutes les actions en cours en santé communautaire. Si selon le directeur de la santé publique, Orou Bagou Yarou Chabi, la santé communautaire a été opérationnalisée avec l’implication des relais communautaires, le ministre a opté pour la pérennisation et l’efficacité des actions de ces derniers pour l’offre et la disponibilité des soins de qualité, équitables et accessibles aux populations. Le couplage relais communautaires et agents de santé communautaire, selon le ministre, est l’une des conditions indispensables pour une meilleure mise en œuvre de la politique de santé communautaire 2014-2025 du Bénin. Ces derniers contribuent à l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie nationale de réduction de la mortalité maternelle et infantile et l’atteinte des objectifs 4, 5, 6 et 7 du millénaire du développement, confie le ministre. De même grâce à ces derniers, la couverture vaccinale au Bénin est l’une des meilleures de la sous-région. Le rapprochement des soins de la population a conduit à l’organisation des activités de soins en stratégie avancées et à l’utilisation des agents communautaires soit dans les unités villageoises de santé soit de façon occasionnelle dans la communauté. Au regard de la contribution énorme de ces derniers au renforcement du système sanitaire, le gouvernement aurait, selon le ministre Gazard, renforcé l’approche de financement basé sur la performance pour motiver les relais communautaires en vue d’une meilleure gestion des besoins sanitaires notamment des soins obstétricaux et néonataux et la prise en charge intégrée des maladies de l’Enfance (Pecime). Notons que leur implication s’impose pour une meilleure stratégie visant à amoindrir la charge de morbidité et de mortalité des populations rurales et urbaines. ..
A. B.