La libre circulation des personnes et des biens pose problème ces derniers temps dans le département du Couffo où de janvier à aujourd’hui, une vingtaine de braquages et de vols de motos ont déjà été enregistrés. Après la fête du nouvel an, les bandits de grands chemins ont créé des embuscades sur les axes routiers du département du Couffo, en général, et particulièrement sur les tronçons Dogbo-Azovè,
Dogbo-Lalo, Dogbo-Toviklin et Azovè-Klouékanmè. Déjà à partir de 18 heures, constate-t-on, il devient risquant de circuler sur ces axes. Selon leur mode opératoire, les braqueurs s’installent à deux sur une moto bien en forme et guettent ceux qui circulent seuls sur leurs engins. Munis d’armes de fabrication artisanale, de gourdins et coupe-coupe, ils agressent leurs victimes et s’emparent de leurs motos.
De janvier à ce jour, rapporte-t-on, plus de vingt personnes ont été dépossédées de leurs motos. Ceux qui cherchent à se défendre le font au péril de leur vie, rapporte-t-on. A part quelques motos de marque « Sanya », la plupart des motos arrachées à leurs propriétaires sont de marque « Honda Dream » et « Haojue ».
De sources concordantes, la plus grande partie de ces voleurs seraient localisés dans la commune de Dogbo. La dernière agression couplée avec le vol d’une moto remonte à samedi dernier ou un des voleurs qui a braqué et emporté une moto dame dite « Djènana » a été pourchassé depuis Dogbo et arrêté à hauteur de Hagoumè.
Joint au téléphone, le commandant de compagnie de la gendarmerie d’Aplahoué, le capitaine Dieudonné Hounsa, a déploré le fait que la population ne coopère pas avec les forces de sécurité. Face à cette situation, dira-t-il, des dispositions sont en train d’être prises pour mettre hors d’état de nuire ce gang.
ABP