La FAO invite à résoudre les facteurs limitant le développement du coton africain

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Publié le mercredi 18 fevrier 2015 | APA

Le représentant résident de L‘Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Sénégal, Vincent Martin, a préconisé, mercredi à Dakar, la nécessité de travailler davantage en vue de résoudre ensemble un certain nombre de facteurs limitant le développement durable du coton.

M. Martin s'exprimait lors de l'ouverture de la rencontre sous-régionale de concertation des partenaires de mise en œuvre du projet coton GIPD (Gestion intégré de la production et des déprédateurs).

Au titre des facteurs ciblés, il a évoqué ‘'la baisse de la fertilité des sols, l'érosion conduisant à la baisse des rendements''. Il a en outre souligné les problèmes de santé humaine et animale due à une mauvaise utilisation des produits chimiques et à l'emploi de produits chimiques dangereux sans compter les contraintes socioéconomiques dues à la spirale ‘'faible productivité/prix du marché bas/faibles revenus''.

Le fonctionnaire de la FAO a ainsi invité les cotonculteurs à investir davantage sur la formation des producteurs qui constitue la base du système de production. ‘'L'approche GIPD, développée par la FAO et basée sur les champs écoles des producteurs, est une démarche innovante de production agricole et met l'agriculteur dans les conditions d'une application correcte des bonnes pratiques agricoles'', a souligné M.Martin.

La rencontre de Dakar réunit une quarantaine de participants en provenance du Burkina Faso, du Mali, du Togo, de la Zambie, de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC).

Elle permettra un partage d'informations, d'expériences et de bonnes pratiques sur la productivité du coton en Afrique.

MS/cat/APA