L’artiste plasticien Agbodandé revient sur la scène artistique avec une nouvelle création. Faire découvrir sous un autre angle le vodoun.
Dans les tout prochains jours, l’artiste plasticien Agbodandé fera découvrir sa toute nouvelle création au public béninois à travers l’exposition des symboles de nos divinités. Son travail consiste à présenter le vodoun dans toutes ses dimensions sans pour autant toucher la réalité.
Mawu, Lissa, le dieu du tonnerre, Nana Bouloukou, la déesse de la terre, de la nuit, les jumeaux ainsi que Sakpata, le dieu de la justice et de la propagation de la variole et diverses divinités isolées, constituent le nouveau champ de prédilection de l’artiste plasticien Agbodandé. “Le vodoun est notre identité, nous devons en être fier et l’exprimer”, confie Agbodandé qui affirme avoir pris toutes les dispositions pour que ces valeurs endogènes ne soient galvaudées ni profanées.Pour lui, c’est sa manière à lui de parler des cultes endogènes aux non initiés.
Ce talent confirmé de part la qualité de ses oeuvres, se meut entre le mi-figuratif et le mi-abstrait. L’artiste jette son dévolu sur les couleurs frappantes telles que le rouge, le noir, le jaune et le blanc, un mélange de sillures de bois et d’argile et ou des teintes, faisant des divinités l’expression d’un message de paix, d’amour, de bonté et de partage. Dans la réalisation de ses toiles, l’artiste plasticien Agbodandé met un accent particulier sur le cauris pour dit t-il, donner de la valeur marchande à ses oeuvres.
Il projette une exposition dans les prochains jours en Europe. Agbodandé ambitionne également la création d’un musée pour la postérité.
Idelphonse AÏTCHEDJI