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© Autre presse par DR
Idrissou Bako, Directeur Général de la SONAPRA |
Le Directeur Général de la Sonapra, Idrissou Bako a animé jeudi un point de presse à la salle de réunion de cette Société d'Etat. A travers cette sortie médiatique, Idrissou Bako a voulu apporter plus de précision sur cette probable option du gouvernement béninois de faire égrener son coton au titre de la campagne 2014-2015 dans certaines usines de la sous-région malgré la participation des usines Ica. Ceci pour éviter d'éventuelle perte à l'instar de la campagne précédente. Voici son communiqué de presse.
Communiqué de presse du Directeur Général de la SONAPRA
Il m'a été donné de constater que certaines presses dénoncent le gouvernement à vouloir faire égrener le coton dans des usines des pays frontaliers au Bénin. De quoi s'agit-il?
La campagne cotonnière 2014-2015 est vraiment importante au regard de la prévision de la production estimée à 360.000 voire 400.000 tonnes de coton graine.
Suite au retard accusé dans le démarrage de l'égrenage du coton lors de la campagne 2013-2014 et à la non participation des usines du groupe ICA, qui ont conduit à une perte de 11.000 tonnes de coton graine, le gouvernement a pris le taureau par les cornes.
Ainsi, pour la campagne cotonnière 2014-2015, l'Exécutif a opté pour un égrenage paisible avec pour objectif zéro coton mouillé ou abandonné ni dans les marchés autogérés ni dans des usines. C'est pourquoi, le gouvernement toujours ouvert au dialogue, a négocié avec le groupe ICA sa participation active à l'égrenage du coton graine de cette campagne.
Je salue l'esprit patriotique des responsables et égreneurs du Groupe ICA pour avoir accepté la main tendue du chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi. La Direction Générale de la Sonapra les félicite et leur exprime la bonne volonté du gouvernement à collaborer avec toutes les usines d'égrenage installées au Bénin.
Conformément au contrat défini, le gouvernement fait participer le Groupe ICA à l'égrenage du coton au titre de la campagne 2014-2015. Toutefois, étant dans le même espace de l'UEMOA et compte tenu de la quantité importante de la production cotonnière estimée, il n'est pas exclu que le gouvernement fasse égrener le coton par certaines usines des pays frontaliers au Bénin afin d'éviter les désagréments liés aux aléas climatiques.
Egrener le coton béninois dans un autre pays de l'UEMOA n'est pas inédit. Pour mémoire, le coton béninois avait été égrené par exemple à 300 kilomètres de Malanville plus précisément a Madawa au Niger, il y a quelques années.
Ensemble, relevons le défi de l'égrenage de 360.000 à 400.000 tonnes de coton graine produits au cours de la campagne 2014-2015.
Fait à Cotonou, le 19 Février 2015
Le Directeur Général de la SONAPRA
Idrissou BAKO
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