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Congrès constitutif de la Cocetrac-Bénin : Une synergie des transporteurs pour la dynamisation de leur secteur d’activité |
La Confédération des Centrales et entreprises de transport routiers de marchandises et des produits de carrières du Bénin (Cosetrac-Bénin) sera porté sur les fonts baptismaux ce jour. L’annonce a été faite samedi dernier au détour d’un entretien avec deux membres fondateurs de la Cosetrac-Bénin. Il s’agit du transporteur béninois El Hadj Garba Rabiou et de Marcel Dossa, Secrétaire général d’une centrale syndicale affiliée à la Cosetrac-Bénin.
Et si pour El Hadj Garba, le but de la mise en place de la Cosetrac-Bénin est non seulement de regrouper plusieurs centrales syndicales pour une synergie dans le monde du transport, il a aussi affirmé qu’ils se sont réunis dans un creuset parce qu’ils partagent la même vision et veulent sauver leurs intérêts. De plus, il a souligné que le Bénin a opté pour le pluralisme et donc qu’il n’y a aucun problème que dans le monde des transporteurs qu’il ait aussi ce pluralisme. « Les centrales décident de se mettre ensemble pour être plus fort. Dans le monde des transports, il y a des problèmes et chacun vit des difficultés. C’est en cela que nous avons décidé de nous mettre ensemble. Vous avez constaté qu’en notre sein, il y a des gens de renom qui travaillaient séparément. Aujourd’hui, ils ont décidé de fédérer leur énergie », a-t-il affirmé. Et sur l’existence d’une précédente Confédération syndicale, El Hadj Garba a fait savoir que la Cosetrac-Bénin ne sera pas une confédération de plus. Et d’ajouter : « En restant dans la même logique que les autres, il n’y aura pas d’innovation. Il y a des centrales qui existent mais, si nous ne nous retrouvons pas dans leur vision, il est normal que nous puissions nous associer pour sauver nos intérêts. Ceux qui ont l’habitude d’intervenir dans le monde du transport peuvent témoigner de nos capacités. En nous voyant, ils savent qui est qui et qui peut faire quoi dans le monde du transport… ».
Pour Marcel Dossa, le Bénin est un pays de transit par essence et le maillon le plus perfectible de cette chaîne, c’est le transport. « Aujourd’hui, ce secteur est laissé à lui-même. Pour cela, nous avons convenu qu’il faut qu’on se réunisse pour faire vivre le transporteur de son métier. Nous avons convenu qu’il faut taire nos querelles pour conjuguer tous nos efforts dans un seul creuset afin que jaillissent des avantages que nous allons partager. Il s’agit essentiellement d’aboutir à l’épanouissement du transporteur dans son individualité », a-t-il justifié. Pour finir, il a invité tous ceux qui disposent de véhicules, tous ceux qui pensent que le Bénin est un pays de transit par excellence, qui pensent que le transport est le maillon le plus important de la chaine de transit à se joindre à eux pour qu’ensemble, ils puissent aboutir à des résultats meilleurs.
Angelo DOSSOUMOU
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