La Commission électorale nationale autonome (CENA), enregistre depuis ces derniers jours, les démissions des candidats des partis et alliances politiques en lice pour les prochaines élections législatives d'avril 2015, a appris dimanche Xinhua auprès de la CENA.
"J'ai l'honneur de vous adresser ma lettre de démission de la liste des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) pour les élections législatives d'avril 2015", indique une correspondance de Mme Christine Ouinsavi, ancienne ministre alors candidate des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) aux législatives de 2015 dans la 22ème circonscription électorale au président de la CENA.
De sources proches des FCBE, coalition des forces et mouvementspolitiques soutenant le président béninois, Boni Yayi, l'ancienne ministre aurait protesté contre sa position de suppléante du premier titulaire de la liste FCBE dans la 22ème circonscription électorale (Kétou-Pobè) où deux postes sont à pouvoirs.
Outre Mme Christine Ouinsavi, plusieurs autres candidats des FCBE, ont également démissionné de ce regroupement politique pour n'avoir pas occupé la tête de liste de cette force politique dans leurs différentes circonscriptions électorales.
En dehors des FCBE dont les listes enregistrent des mécontentements et des démissions dans le rang de ses militants, d'autres formations politiques essuient le même revers pour n' avoir pas positionné certains de leurs militants en tête leurs listes.
Ainsi, l'ancien député Ismaël Tidjani Serpos, positionné en deuxième position sur la liste du Parti pour le Renouveau démocratique (PRD) dans la cinquième circonscription électorale ( Toffo, Allada, Tori , Kpomassé et Ouidah), où 5 postes sont à pouvoirs, a préféré rejoindre la liste de la Renaissance du Bénin où il est tête de liste de cette formation politique dans la même circonscription électorale.
Selon les observateurs de la vie politique du Bénin, la volonté de tous les candidats d'occuper la zone d'éligibilité la plus sûre de la liste de leur parti en vue de s'assurer de leur élection, est à l'origine de ses démissions et transfuges observées ces derniers jours au sein des formations politiques en lice pour les prochaines législatives du 26 avril prochain.
Selon les dispositions de cette loi électorale, "les députés sont élus au suffrage universel direct au scrutin de liste à la représentation proportionnelle pour un mandat de quatre ans".
"Dans ces conditions, tous les candidats veulent être en tête de liste de leurs partis pour s'assurer de leur élection', ont-ils font observer.
Quelques 4.475.595 électeurs béninois répartis dans 7.908 centres de vote éclatés dans 13.113 postes de vote, couvrant toute l'étendue du territoire national, seront aux urnes le 26 avril prochain, pour élire les 83 députés devant siéger à la septième mandature de l'Assemblée nationale du Bénin depuis l' avènement du renouveau démocratique de février 1990. F