Les locaux de l’infosec ont servi de cadre hier aux négociations Gouvernement-syndicats. Ces séances d’échanges entre les deux parties depuis six mois, ont repris de plus belles avec pour principal plat de résistance : la satisfaction de la revendication relative au 25 pourcent en faveur des enseignants. Pour Noël Chadaré, Secrétaire Général de la Confédération des Organisations Syndicales et Indépendantes du Bénin, le Gouvernement a observé un silence inquiétant depuis leur dernière rencontre qui remonte à septembre dernier.
Et c’est suite aux différents rappels des syndicalistes que ce dernier a convoqué à nouveau, la rencontre d’hier. « Nous avons des griefs contre cette invitation au cours de laquelle un seul point dont l’incitation à la fonction enseignante a été retenu ». C’est par ces mots qu’Essè Iko le leader de la CSTB a exprimé son mécontentement du fait que les autres points évoqués n’aient pas été considérés. Il estime de ce fait que c’est du dilatoire et que c’est se moquer de tous les travailleurs qui ont soutenu les luttes syndicales menées jusque là. « L’incitation à la fonction enseignante nous n’en avons que faire parce qu’on l’a déjà eu ». A-t-il martelé pour finir ces propos. Pour le Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, François Abiola, il faut que les syndicats reviennent sur les 1,25 pour cent. Cependant confie-t-il, la matérialisation de cette revendication va connaître des difficultés au vu du contexte financier actuel du Bénin. Toute fois une enveloppe de dix mille francs par enseignant est proposée pour palier à la situation. Effort salué par les centrales selon François Abiola. Il est à noter pour finir que les syndicats comptent faire part à leur base des décisions issues de ces échanges pour de nouvelles résolutions Mardi, jour de la prochaine rencontre.
Aldo GASPARD B