Une session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement, centrales et confédérations syndicales, s’est ouverte lundi après-midi à Cotonou, en vue d'examiner la question de la revalorisation de la fonction enseignante, a constaté Xinhua sur place.
Peu avant l’ouverture de ses assises, plusieurs militants des organisations syndicales, ont pris d’assaut l’esplanade intérieure de l’Institut national pour la formation sociale, économique et civile de Cotonou, pour chanter et scander des slogans hostiles aux membres du gouvernement béninois.
"Pas de diversion ! Pas du dilatoire ! Nous voulons les 25% du point d’indice donnés à tous les agents de l’Etat" ; "Incitation à la fonction enseignante ! Chose acquise. Donnez-nous les 25%", ont-ils scandé.
S’exprimant à l’ouverture de la session, le ministre d’Etat, chargé des enseignements supérieurs et des recherches scientifiques, le Prof François Abiola, par ailleurs président de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/Syndicats, a souligné la bonne volonté de l’exécutif à régler une fois pour de bon, la question de la revalorisation de la fonction enseignante au Bénin.
"La bonne volonté du gouvernement à régler ce problème de la revalorisation de la fonction enseignante s’est traduite par l’ouverture de cette session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/Syndicats qui a pour ordre du jour, la seule question de la revalorisation de la fonction enseignante", a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs précisé, que les autres points de revendications des centrales et confédérations visant à l’amélioration des conditions de vie et de travail du monde des travailleurs béninois seront examinés lors des prochaines sessions ordinaires de la de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/Syndicats.