Le ministre des Sports vient de se faire tirer les oreilles suite à ses attaques contre le comité exécutif de la FBF.
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Au moment où la plupart de ses collègues sont occupés à préparer leurs campagnes électorales, notre ancien chef du garage central, promu ministre plus par népotisme que par compétence ne trouve mieux à faire que de s’attaquer au football béninois.
Après avoir tenté de déstabiliser le Comité Exécutif de l’intérieur sans succès, engagé par personne interposée une campagne de dénigrement sans effet, s’évertué en vain à bloquer le démarrage du championnat de Ligue 1, essayé d’empêcher les équipes d’As Police et de Buffles de jouer leur match de retour en réclamant à chacun d’elle la veille de leur match, la somme de 6 millions de francs pour accéder à l’aire de jeu, ce ministre, le plus puissant de la République, décide de jouer ces dernières cartes en vexant directement dans du dénigrement et dans la médisance gratuits.
Au rôle de sa campagne :
1. Elimination des compétitions de catégories d’âge. Je peux vous rassurer sur ce fait, le Ministre ne dit que des contres vérités car il connaît la vérité. Et s’il le fait, soit c’est juste par méchanceté ou soit par incompétence. Pourquoi donne t-il l’impression de se préoccuper soudainement du sort des jeunes et des compétitions de catégories d’âge, alors même, qu’au départ son ministère n’a pas été capable de soutenir la préparation et l’engagement des jeunes dans ces compétitions. Quand on aime la jeunesse on ne rattrape pas les actions en leur faveur, on en est l’initiateur. L’amour de la patrie ne se manifeste non plus par une profession de foi mais par des actes et par l’engagement effectif en faveur de sa patrie. Il dit que le Bénin devrait écoper de quatre (4) ans de suspension au lieu de deux pour tricherie. Certainement qu’il est dans le secret de délibération de la CAF et il n’a pu rien faire pour défendre les jeunes dont le sort le préoccupe si tant. Ministre de tutelle qui s’est tu depuis Septembre 204 et ce n’est qu’en Mars 2015 période des élections législatives (période de chômage pour lui pour n’avoir pas été retenu par les Fcbe) qu’il se retrouve des attitudes de grogneur et de dénonciateur. Si il y a tricherie, il n’en serait pas simplement complice mais coauteur.
Messieurs, il n’ y a eu aucune tricherie, la preuve, la CAF reproche au Bénin une erreur administrative et non une faute.
« Quand un arbre tombe on attend le bruit mais quand la forêt pousse, pas un bruit » La forêt poussera.
2- Passe droit, corruption et mauvaise gestion : le président de la FBF a déjà répondu. « … Je n’ai vraiment pas le temps pour parler de cette déclaration. Depuis quelques jours, je dis toujours de donner le temps au temps. Je vais revenir sur ce dossier dans quelques jours. Mais, il est important de savoir sur la base d’un adage de chez nous que : « Quand la cours du mouton est salle, il ne revient pas au cochon ou au porc de le dire. Ne vous en faites pas, dans les tout prochains jours, on va gérer cette dimension de la question. Je suis trop préoccupé pour le moment par les élections législatives. Vous savez très bien que je suis une personnalité de l’Etat béninois. Je ne suis pas un homme de la rue. A des propos du genre, je n’ai pas de réactions à chaud à donner. Je me dois de prendre de recul, analyser et apprécier avant de réagir. Je suis dans le football, depuis plus de 25ans. Moi, je suis un élu du peuple. Je ne suis un ministre, je ne suis pas nommé, je ne suis pas collaborateur de quelqu’un. Ne vous en faites pas. Vous aurez l’occasion de savoir certaines choses dans les jours à venir. Du calme ! ». Le Ministre parle de joueur recalé de la sélection parce que le parent n’aurait pas donné de l’argent. J’espère qu’il ne parle pas du joueur qu’ils ont imposé en sélection et qui a été finalement recalé de la sélection par l’encadrement technique pour insuffisance technique ! La réaction du Président est attendue sur cette question. Sinon, il devrait savoir en tant que Ministre des sports que le ministère n’est pas le sélectionneur des équipes nationales et que si les ministères devraient imposer des joueurs, la vraie jeunesse, celle qu’il prétend défendre n’aurait pas sa place.
2. Réconciliation : J’ai bien peur que ce soient les pyromanes qui jouent aux sapeurs pompiers. Le principe de la réconciliation est acquis par tous les acteurs. Ce sont les modalités qui ne font pas encore l’unanimité. Nous attendons ses solutions miracles après avoir nommé parmi les rares compétences d’une Ong qui prétend défendre le Sport et qui s’évertue à ne parler que du football. Certainement diviser davantage la famille du football comme il le fait.
En conclusion, c’est le ministre qui sait ce qui le fait courir. Ces cabales ne nous emmèneront pas à adopter ses méthodes pour gérer le football béninois avec des réalités de 92 comme il le fait. Elles n’auront non plus aucun impact politique sur les élections législatives dont le processus vient de démarrer. Il a certainement envie de s’occuper à régler une crise qu’il aurait créée. Il a échoué. Il ferait mieux de s’occuper à élaborer la vision du ministère sur le sport oubliant qu’avant le vote de la loi des Finances 2015, les plans d’actions des différents ministères avec leur budget prévisionnel ont été retenus. C’est maintenant que notre super ministre entouré des cadres incompétents comme le topographe, bombardé Directeur des Sports d’Elite et son Directeur départemental, releveur de compteur de la Sbee pendant qu’on le nommait…a d’engouement pour relever le football béninois. Le rôle d’un puissant ministre est de prendre des actes. Son rôle n’est pas de se promener de presse en presse pour médire. Nous espérons qu’il ne travaille pas pour des engagements pris ailleurs ! Et ce comportement le dessert plus qu’il ne lui rende service.
Monsieur le président de la République, quand ca vous prend de nommer n’importe qui à une si haute fonction, voilà ce que donne.