La raison cachée du pouvoir sur les 50 députés à l’Assemblée

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Publié le samedi 7 mars 2015 | 24 heures au Bénin

© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Ph : Yayi Boni

Le gouvernement envisage d’obtenir 50 députés lors des législatives d’avril prochain. De nombreux citoyens voient derrière cet objectif une manœuvre du pouvoir d’avoir une majorité parlementaire confortable afin de réviser la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Mais, des sources confidentielles révèlent que les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont une autre raison cachée.

La question de la révision de la Constitution a été mise en avant par les partisans du pouvoir pour rafler un maximum de députés lors des prochaines législatives. Selon des sources proches de la coalition au pouvoir, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), la majorité confortable au Parlement permettra de réviser la loi fondamentale sans passer par le référendum. Ce qui ouvrira la voie d’un troisième mandat présidentiel à leur leader charismatique Boni Yayi. Certains responsables des Fcbe n’hésitaient pas lors de leurs meetings à clamer « Après nous, c’est nous », faisant ainsi allusion à leur retour au pouvoir à l’issue de la présidentielle de 2016.
Mais des sources dignes de foi indiquent que, en réalité, le Président Boni Yayi dont les deux mandats sont émaillés de scandales, cherche à bénéficier d’amnistie afin de passer une retraite paisible après la fin de son mandat en avril 2016. Et pour cela, il a besoin non seulement de maîtriser le Parlement mais aussi le prochain Président de la République.
Selon des sources proches du pouvoir, le prochain chef de l’Etat sortira des rangs des Fcbe. Au pire des cas, il aura besoin de la mouvance présidentielle pour gagner le palais de la Marina.

Ignace FANOU/Le Grand Matin