« Les femmes sont souvent confrontées aux problèmes de chosification »
GBEDJI Adeline, Régie DPP MISP
« Lafête du 8 mars est juste une journée décrétée pour les femmes, mais la femme n’a pas réellement de valeur aux yeux des autorités. Même dans les administrations, les 35% de représentation de la femme ne sont pas respectés. Par exemple, sur les listes des prochaines élections législatives, beaucoup de femmes ne sont pas en tête de liste. Les femmes sont souvent confrontées aux problèmes de chosification. C’est difficile pour elles d’avoir quelque chose, un service ou d’accéder à un poste supérieur de responsabilité. Elles sont obligées parfois pour parvenir à leurs fins de recourir aux moyens que nous connaissons tous. »
« Il faudrait mieux réfléchir à la situation actuelle de la femme dans notre pays »
KOUHONOU Chimène, C/SA DPP MISP
« Le 08 mars représente la journée de la femme. C’est une journée qui est très souvent célébrée dans nos institutions, alors que la femme est marginalisée et représente une minorité dans ces mêmes institutions. Je souhaiterais que les autorités réfléchissent plus sur la manière dont cette fête est célébrée chaque année. Au lieu que ce soit une fête de réjouissance pour les femmes, il faudrait mieux réfléchir à la situation actuelle de la femme dans notre pays. Aussi, faudrait-il que la parité que réclament tant les femmes, se fasse remarquer par leurs efforts et leur dévouement au travail. Pour un Bénin stable, épanoui et développé, il faudrait que l’approche genre soit vraiment une réalité et non un à peu près. »
« Cette fête n’apporte rien. C’est du folklore »
Sandrine AYENA, DGEC secrétariat
« Je ne vois pas l’utilité de cette fête. Rien ne change dans la condition des femmes depuis qu’elle a été instaurée. Cette fête n’apporte rien. C’est du folklore. Cette fête du 8 mars 2015 devrait être une occasion pour réfléchir au moins sur le positionnement des femmes sur les listes actuellement. Elles doivent se demander ce qu’elles obtiennent après toutes leurs souffrances et les soutiens qu’elles accordent aux politiciens. »
« Ce n’est pas seulement une fête pour porter des uniformes et se réjouir »
BETIRA Mouroudjanatou épse SIDI Djabirou, DGEC secrétariat
« La célébration de la journée internationale de la femme au Bénin est juste une occasion pour les femmes de s’habiller, de sortir et de manger, mais pas une journée de réflexion et de prise de conscience sur la situation des femmes. Cette journée devrait servir à chaque femme, à se recueillir et à chercher quelle contribution apporter pour sa famille et le développement de son pays. Il faut penser à s’affirmer et à faire partie des grands regroupements de prise de décision. Ce n’est pas seulement une fête pour porter des uniformes et se réjouir. Les femmes ne rencontrent pas assez de difficultés ; ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire aussi. Les femmes sont harcelées, elles n’obtiennent pas ce qu’elles méritent, mais ça ne me fais pas peur à moi. »
« Cela ne devrait pas être une journée de partage de repas seulement »
Zita MONTCHO, CED Bénin
« Le 08 mars est la journée internationale de la femme. Cette date a été choisie pour commémorer ce que représente la femme dans la société humaine. C’est une journée où nous femmes, devons-nous réunir pour réfléchir sur des questions nous concernant. Cela ne devrait pas être une journée de partage de repas seulement, mais surtout de réflexion et de partage. Une journée de prises de grandes décisions. La situation actuelle de la femme a changé contrairement aux années antérieures. On voit de nos jours des femmes à des postes de responsabilité. Nous souhaitons que ce taux augmente plus dans les années à venir. »
« Il ne faut pas attendre le 8 mars pour penser aux femmes »
Sous anonymat
« Je pense que ce serait mieux qu’on revoit l’organisation de cette fête au Bénin, car actuellement elle est politisée. Il ne faut pas attendre le 8 mars pour penser aux femmes, mais plutôt à chaque jour que Dieu fait car sans la femme l’homme n’est rien.
Le tout ne suffit pas de fêter seulement, mais de prendre de grandes mesures pour l’amélioration des conditions de vie des femmes surtout celles qui sont dans les campagnes. Il faudrait que les époux laissent les femmes émerger. Il faudrait aussi, que le gouvernement pense vraiment aux filles des campagnes afin de régler les problèmes des ‘’VIDOMEGON’’.
Les femmes rencontrent souvent les difficultés d’insertion dans les prises de décisions. »
« Les femmes sont laissées pour compte »
Faouziath TCHANILE, Stagiaire Secrétariat DGML
« Les femmes sont laissées pour compte. On ne les retrouve pas dans la prise des grandes décisions. La fête du 8 mars n’a pas son sens à mon avis au Bénin. Très peu de femmes savent de quoi il s’agit. Au lieu que ce soit une journée de réflexion, on la transforme en jour de fête où il faut porter les plus beaux habits. Les difficultés que rencontrent les femmes sont énormes. Les hommes attendent toujours quelque chose en retour pour rendre des services. La plupart des femmes dans les administrations qui occupent de grands postes, sont des femmes qui ont dû céder aux pressions des hommes. Je préfère que les femmes, au lieu de prendre des tissus de part et d’autres, se réunissent pour réfléchir à comment évoluer. L’argent qu’elles dépensent pour l’organisation de la fête, pour coudre des habits pourrait servir à créer des mutuelles pour s’entraider entre elles. Si on collecte l’argent des 6500 francs CFA que chaque femme débourse pour coudre les tissus, cela peut réunir une somme considérable, vue le nombre dans femmes dans les institutions. »
« Si la femme n’a pas confiance en elle-même, les hommes vont la trahir »
Sous anonymat
« Moi, je ne fête pas le 8 mars. Si c’était la fête des mères, c’est mieux, je préfère. Je ne sais pas pourquoi ils ont instauré cette fête. Ça a lieu chaque année avec des thèmes. Ils parlent et rien ne change. Les femmes sont toujours comme elles sont. Ils gaspillent de l’argent. Le gouvernement donne de l’argent aux femmes pour manger. Certains responsables d’institutions aussi bouffent de cet argent. Moi, je n’ai jamais fêté la fête de la femme, parce qu’on ne s’aime pas. Même le jour de la fête, on s’insulte et on se bat à cause de la nourriture. Ce que je n’aime pas chez mes sœurs, c’est qu’entre collègues, on ne s’aime pas. On se jalouse. Une femme qui n’a pas de mari devrait être heureuse pour sa sœur mariée. Elle ne devrait pas chercher à détruire le couple de sa sœur. Elle doit faire tout possible pour aller chercher son propre mari. Elles sontjuste là pour détruire le foyer des autres et partir encore sur d’autres fronts. Certaines femmes ne s’occupent pas bien parexemple des enfants de leur mari, issus d’autres mariages. Au lieu de prendre l’enfant et de l’entretenir, elles cherchent à détruire ces enfants. Si elles sont coépouses, elles cherchent à faire du mal aux enfants de l’autre qui sont plus intelligents que les leurs. Les femmes font du mal à leurs propres sœurs. Moi, je ne fête pas. Quand les hommes me souhaitent bonne fête de la femme, je refuse. Je dis non, de me souhaiter plutôt une bonne fête des mères. Dans ma vie plusieurs choses m’ont marquée. Dans une direction où je suis venue et une SP devait m’initier, elle est devenue jalouse et m’a insultée alors que j’avais 23 ans d’expériences et elle n’en avait que 10. Si je souffre de tension aujourd’hui, c’est à cause des femmes. Si je ne prends pas mes comprimés à temps, je suis mal portante. Les femmes sont des sorcières. Je suis femme, mais nous femmes on ne s’aime pas. Aujourd’hui, je ne peux pas mettre mon entière confiance en une femme. Le Président (de la République, ndlr) quand il est venu, il a fait microfinance, césarienne et autres pour attirer les femmes, mais dans les nominations, il les nargue. Si la femme n’a pas confiance en elle-même, les hommes vont la trahir. »
« Il n’y pas une seule liste de candidatures où vous verrez 50% de femmes proposées »
Castelle A. SAP/DGML
« La journée internationale de la femme est l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de déterminations accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. Les femmes ne sont pas fortement représentées dans les instances de prise de décisions. Il faut prendre l’exemple du gouvernement actuel. Combien de femme sont ministres ? A la tête des institutions ?
Sur toutes les 77 communes, c’est seulement la mairie de Kérou qui est dirigée par une femme. A la veille des élections législatives, prenons les listes déposées par les parties politiques. Il n’y pas une seule liste de candidatures où vous verrez 50% de femmes proposées. C’est triste, mais nous ne pouvons que nous en prendre à nous-mêmes. Les femmes ont souvent de difficultés dans l’administration surtout pour les congés de maternité. L’administration ne veut plus leur confier des postes de responsabilités. On ne veut pas les envoyer en mission, soit disant qu’elles ont de petits enfants à la maison. »
« Il faut que les femmes exigent que leur mari leur achète le pagne »
Paterne CHABOSSOU, DGEC
« Il faut penser toujours à honorer la femme. La fête du 8 mars n’est pas synonyme de parité comme le brandissent certaines femmes. Nous devons accompagner les femmes, parce que les femmes sont brimées au Bénin. A peine 20% de femmes sont positionnées. Il faut penser, à donner à la femme, sa place dans la société. Il faut la complémentarité entre hommes et femmes pour aspirer au développement. Tous les hommes qui par méconnaissance des textes font subir à leur femme certaines pratiques hors normes, doivent être poursuivis et punis, parce que la femme c’est la mère du monde. Il faut que toutes les femmes exigent que leur mari leur achète le pagne. C’est une obligation légale. Il faut que les femmes réfléchissent à améliorer leur conditions de vie et de travail. »
« Les vraies femmes sont au village »
Éric TOGBE, DGEC
« On a vu les femmes marcher et soutenir les gens. Ceux qui leur avouaient leur amour devraient les positionner. Elles devraient se mettre en ligue et réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et oublier les ‘’on vous aime’’. C’est une journée de prise de conscience pour la valorisation de la femme. Elles doivent penser à quelle éducation donner à leurs filles pour qu’elles participent au développement. L’habillement des filles par exemple. Les femmes doivent agir sur la prise de conscience des jeunes. Pour la fête, il faut penser à la femme rurale et laisser celles des bureaux. Les vraies femmes sont au village. Les femmes urbaines doivent tourner le regard vers leurs sœurs des villages. Nous avons 52% de femmes au Bénin et elles tardent à s’imposer pour diriger le pays. Que les femmes cessent de jouer les fonctions secondaires et que l’on leur accorde plus de confiance. »
« Il faut que les hommes nous considèrent plus »
Sous anonymat
« La journée de la femme, c’est très bien, on devrait nous férié cette fête. Dans tous les ministères, on entend journée de la femme sans cesse durant le mois de mars, ce n’est pas le mois de la femme. La femme est marginalisée. La femme au Bénin est faite pour préparer et faire des enfants. Les femmes doivent chercher aujourd’hui le respect et la considération et le reste viendra. On a les moyens de s’affirmer, il faut que les hommes nous considèrent plus. »
« Cette journée est pour honorer les femmes »
Sous anonymat
« Cette journée est pour honorer les femmes. Au vue de tout ce que la femme fait déjà à partir du foyer jusque dans la société. Je ne pense pas que cette fête est bien célébrée au Bénin, parce que toutes les femmes ne se sentent pas concernées. Il devrait avoir des descentes aux fins fonds du Bénin pour faire connaître la nécessité de leur rôle dans la société. De plus en plus de femmes sont insérées, mais ce n’est pas encore cela. Il faudrait faire plus d’efforts pour faciliter la tâche à femme. On doit trouver des solutions avant de poser des actes qui vont à l’encontre de la femme. La femme doit se prendre au sérieux, elle doit savoir qu’elle est le noyau de la famille. Elle doit avoir une bonne éducation, sinon ça rejaillit sur la famille et la société. La femme doit prendre conscience de son rôle important dans la famille. Elle doit chercher à faire son travail et ne pas se laisser aller. »
« On fête, on fête, mais pourquoi ? »
Sous anonymat
« Aujourd’hui, si on se réfère à l’origine, ça doit être une journée de réflexion. Selon moi, les femmes ne sont pas bien insérées parce qu’elles ne le veulent pas elles-mêmes, à cause de pesanteurs sociales. C’est surtout sur le plan politique que les femmes n’aiment pas s’affirmer. Les politiciens se rapprochent des femmes, mais elles refusent. Puisqu’il y a déjà eu discrimination au départ, c’est normal que cela traîne. Ça va se faire progressivement comme le processus d’envoi des filles à l’école qui suit son cours. Moi personnellement, j’ai des difficultés de conciliation du travail et la maison, mais c’est une question d’organisation. On fête, on fête, mais pourquoi ? Ça ne devrait pas être juste une journée où on festoie. Pour plus s’affirmer aujourd’hui, le combat des femmes doit se reposer surtout sur la confiance en elles-mêmes. Les femmes doivent se soutenir car elles constituent des freins pour elles-mêmes. Il faut qu’elles prennent conscience de leur situation de femme. »
« C’est la femme qui s’occupe de tout dans le foyer »
Stéphanie KINGSLEY (secrétaire bilingue reconvertie au commerce)
« La fête de la femme, c’est la fête de nos mamans, au cours de cette fête on fait des cadeaux à nos mamans pour leur dire merci pour tout ce qu’elles nous ont fait et on leur dit félicitation car les femmes soufrent trop. Les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées sont énormes et je me demande si un jour on pourra les changer, en premier, concernant nos maris dans le foyer, aujourd’hui c’est la femme qui s’occupe de tout dans le foyer. La plupart des foyers, c’est la femme qui s’occupe des enfants, car l’homme est de plus en plus absent et laisse tout à la charge des femmes. L’autre aspect des difficultés est la mévente, plus rien ne va et il n’y a même plus d’argent dans le pays et de jour en jour les choses s’empirent. Les microcrédits à mon entendement ça sert. Moi l’année dernière, j’en ai souscrit et ça m’a beaucoup aidé. Quand on n’y prend soin sa sert. Quant à la gratuité de la césarienne, c’est un faux problème. La dernière fois, j’avais une copine qui devait accoucher par césarienne mais on nous a dit de payer malgré qu’on ait insisté que c’était gratuit. Ils nous ont dit de payer sans quoi il n’y aura pas d’intervention ; ce qu’on a été obligé de faire, ce qui est bien dommage. Pourquoi il n’y a pas assez de femmes sur les différentes listes électorales ? Les femmes ont leur place car seules elles savent ce qu’on vit. Je ne sais si on le leur prive ou interdit, mais moi je souhaiterais que les femmes y figure sauf si elles-mêmes refusent. Et si ça peut servir, il faut rejeter toute les listes sur lesquelles il n’y a de femme ; ce serait bien car moi je voudrais voir les femmes sur les listes. Pour finir, je souhaiterai une bonne fête à toutes les femmes du Bénin, qu’elles prennent leur courage à deux mains et gardent espoir. »
« La femme qui fait la politique est considérée comme une prostituée »
Régina HOUNKPATIN (Secrétaire)
« La femme, depuis la nuit des temps, est toujours mis à l’écart de tout et on ne la considère pas comme le complément de l’homme. Les difficultés sont énormes, le manque de travail, de moyens pour entreprendre. Pour résoudre ces problèmes, il faut que les hommes nous aiment comme ça se doit car tous les problèmes de la femme émanent du manque d’amour des hommes. L’absence des femmes sur les diverses listes est toujours due au manque d’amour pour les femmes. La femme qui se lève pour faire la politique est considérée comme une prostituée et est même contrainte au célibat pour le faire et pour avancer. Je demanderais aux hommes de changer pour que la femme puisse se lever tel que ça se doit. A toutes les femmes, je souhaite bonne fête. »
« Encore une fête de plus mais rien n’a changé »
VODONOU Armel
« Encore une fête de plus mais rien n’a changé, les femmes sont toujours minimisées et aucun apport pour changer leurs conditions. Les femmes ont toujours les mêmes difficultés sur le plan social et même dans les foyers. Il faut qu’une bonne stratégie soit mise sur pied pour régulariser leur situation sociale. On parle de microfinance mais c’est un faux problème, c’est surtout politique et quand elles y souscrivent, elles s’endettent et ne finissent de payer. La césarienne n’a jamais été gratuite. L’absence des femmessur les listes n’est due qu’à leur marginalisation. »
« Les femmes ne s’aiment pas »
Anonymat
« C’est une journée de plus où il faut mettre la femme à l’honneur pour montrer que sans elle il n’y aurait rien au monde et remercier nos mamans. Les femmes sont confrontées à beaucoup de problèmes qu’on ne saurait citer, c’est vraiment énorme. Je n’ai pas eu de microfinance ni de proche qui l’a eu mais à mon avis, c’est une affaire politique ainsi que la césarienne qu’on crie gratuite mais qui ne l’a jamais été. Les femmes ne sont pas sur les listes parce qu’elles n’ont pas le soutien de leur consœurs. C’estl’exemple de notre dame de fer Maître Marie-Elise GBEDO qui aux élections n’a jamais eu le soutien des femmes. Les femmes ne s’aiment pas. »
« De nos jours, se marier est un véritable casse-tête »
KPONOU Jonas (chauffeur)
« Le 8 mars, c’est une bonne chose mais moi mes propos seront un peu poignants même si c’est une bonne fête. La femme, c’est elle qui nous met au monde, éduque et tout mais de nos jours, la femme n’est plus comme nos mamans d’entre-temps. Les femmes ne sont plus sérieuses et s’adonnent plus à la prostitution oubliant qu’elles perdent leur valeur. De nos jours, se marier est un véritable casse-tête. Les femmes sont affamées et quand on leur remet les microcrédits, elles finissent par l’utiliser dans leur foyer. »
« Elles préfèrent aller danser pour les politiciens »
COMLANVI Ilarie, étudiante
« Ce sera toujours la même chose, elles vont s’habiller et iront s’asseoir et les politiques vont encore les chambrer. Les femmes sont trop discriminées et ça ne cesse. Il faut que les femmes se lèvent pour prendre leurs responsabilités. Les microcrédits, c’est bien du moment où ça les aide mais il faut qu’elles en font bon usage. La gratuité de la césarienne est une bonne chose mais voilà qu’elles ne l’ont pas à mon entendement. L’absence des femmes est due à leur manque de responsabilité vis-à-vis d’elles-mêmes. Elles se laissent berner par les politiques qui ne les voient à leur juste valeur, elles préfèrent aller danser pour les politiciens. Je souhaite bonne fête à toutes les femmes du Bénin.
« Le président dit qu’il aime les femmes mais il est le premier ennemi des femmes. »
Anonymat
« C’est une bonne chose, la fête de la femme, mais il n’y a pas d’argent. Tout est cher, il faut que le président (de la République, ndlr) parte très vite. Les problèmes de la femme sont multiples, il n’y a pas de vente et le pays est très chaud. Comme approche aux problèmes, il faut que le président et son gouvernement jettent le tablier car ils ne font rien. Le président dit qu’il aime les femmes mais il est le premier ennemi des femmes. Les microcrédits sont de bonnes initiatives mais je suis désolée. Pour la césarienne, rien n’est gratuit du moment où on nous inonde d’ordonnances. Je demanderais aux femmes de se lever pour changer les choses en faisant le bon choix lors des élections à venir. Les femmes sont déçues. Je souhaite bonne fête aux femmes béninoises. »
Propos recueillis par Arnaud DOMONHEDO et Smith KOUHONOU/Le Grand Matin