Selon le ministre des Finances, Komi Koutché, le Bénin fait de grands efforts en matière de gestion financière. Il a souligné jeudi O5 mars 2015 les performances de l’Etat déjà notées sur la télévision nationale.
La gestion financière et économique au Bénin s’améliore et est très bien appréciée dans le monde. Le jeudi, le ministre Komi Koutché en a donné les preuves sur l’Ortb. Selon lui, les réformes ont beaucoup évolué en ce qui concerne par exemple la gestion de la dette intérieure. Depuis trois mois, a-t-il informé, les opérateurs économiques sont payés au bout d’un trimestre au maximum. Car, l’administration financière est désormais gérée avec des outils modernes, a-t-il justifié. Et de souligner : «C’est l’une des raisons qui fait du Bénin, l’un des 10 meilleurs pays réformateurs au monde». Le ministre des Finances montrera également que les chiffres économiques du Bénin sont encourageants. « Le Bénin a réalisé de bonnes performances ces dernières années. Avec une constance de la croissance qui est au dessus de 5 % depuis 3 ans, le Bénin est logé dans une bonne place parmi les pays de la sous-région», a-t-il déclaré. Komi Koutché a soutenu que le ratio du solde budgétaire de base est de +1,5 contre une norme de -3% et le ratio de l’encours de la dette intérieure et extérieure de 30% relativement au Pib contre 70%. Pour ce qui est du secteur cotonnier, le ministre des Finances s’est félicité de ce que les acteurs concernés aient renoué avec le dialogue. « Le gouvernement joue sa partition de manière adéquate pour qu’il y ait une production de qualité et un égrenage dans les délais raisonnables sans aucun gaspillage», a-t-il affirmé. L’invité de la télévision nationale s’est prononcé également sur les problèmes liés à l’énergie et à la révision de la Constitution.Au sujet de l’énergie, le ministre a expliqué les actions du gouvernement dans le sens d’une bonne couverture énergétique. Il a précisé que le secteur sera bientôt ouvert au privé. Par rapport à la révision de la Constitution, Komi Koutché a rappelé la position du gouvernement. Selon lui, il faut nécessairement réaliser cette réforme pour que la création de la Cour des comptes, la constitutionnalisation de la Cena et de l’imprescriptibilité des crimes économiques soient une réalité. A l’entendre, il est impossible de continuer à faire perdre des ressources financières au pays faute de ces réformes.
Mike MAHOUNA