Non, je ne vous parlerai pas ce matin des clowneries auxquelles s’astreint, comme la grande majorité des ministres, la dame AZARIA quelque-chose ministre wédou-wédou qui, pour faire plaisir au chef de la troupe de théâtre, son chef , qui se produisait hier au Palais des Congrès à l’occasion de la JIF (Journée Internationale de la Femme), a tenu à faire répéter à la salle rouge, aux femmes massivement analphabètes en français, la phrase : " Un jour nous serons assez fortes pour nous prendre en charge " Une injure à vos mamans et à elle même...
Non, je ne ferai pas remarquer l’absence pourtant trop remarquable de ma nièce Chantal YAYI, la première dame, que peut-être les continuelles et ennuyeuses prestations scéniques de son présidentiel époux n’amuse naturellement plus vraiment ...Elle a juste choisi le 8 mars la JIF, qu’elle ne manquait jamais pour être à Paris. Un point c’est tout. Et je ne suis pas d’humeur à déblatérer car, j’ai décidé de ne pas boire ce matin jusqu’à midi. Sinon j’aurais conseillé à Chantou de bien se méfier à Paris, sinon on est capable de dire qu’elle a rencontré Patrice TALON et Olivier BOCCO là bas, et ça YAYI est capable de demander le divorce illico et la chasser de la maison.
Non, je ne vous ferai pas non plus remarquer que les tristes griots ont voulu hier lors de cette manifestation de la JIF faire également campagne pour le petit garçon à l’accent d’ADJAME ou d’ABOBO, qui veut être député pour les jeunes de CADJEHOUN et d’AGLA.
Non, je ne parlerai pas de nos 20 millions que YAYI a jetés aux femmes comme des grains de maïs dans un poulailler, pour racheter comme d’habitude un peu, et à peu de frais, la misère qu’en neuf ans il a accru, malgré les discours de déni de réalité ambiante .
Non, je n’ai pas non plus envie de vous faire rire de ce Président de la République qui inaugure des toboggans et tourniquets dans parc d’attraction à Porto-Novo. Ces neuf dernières années, on a plus infantilisé déjà la fonction plus que ça...
J’ai décidé de ne pas vous parler de ces sujets parce que j’ai, comme tous les vrais ivrognes, la sobriété triste ; et au moment où YAYI, hier, faisait son show et que des femmes opportunistes le drapaient d’un pagne qui ne couvrira pas leur veulerie, sur fond de slogans idiots et allusifs à un troisième mandat " Un , deux, trois WABA" j’ai zappé pour aller sur Canal 3, et je suis tombé sur un reportage qui contraste avec la vacuité et les jacasseries du Palais des Congrès transformé en "Palais des Cons "comme l’écrivait hier un de mes neveux sur un forum .Sur Canal 3 donc, on mettait en terre le petit Axel MICHODJEHOUN. Le reportage courageux et professionnel qui y a été consacré est à l’honneur de cette chaîne, de mon petit neveu Malick. Je parie une citerne de Sodabi et 15 camions de kola contre la caisse noire de YAYI que ce matin, très peu d’organes mentionneront ce drame d’une mère dont le fils unique un adolescent de 17 ans est gratuitement abattu par la police...Ils parleront de la fesse des femmes ... Je ne choisirai pas l’anathème facile sur cette police qui en arrive à tirer sur des adolescents ; je préfère pointer du doigt le système. Je fais juste remarquer qu’à part mon cousin ABIOLA dans le cadre d’une démarche personnelle, la République n’a montré aucune empathie. Pas un mot en conseil des ministres. Le premier flic du Bénin pasteur de son église, continue de noyer la Vallée de son charabia , et son chef lui, il présente son fils de 25 ans pour être député sans jamais avoir eu un mot de compassion pour les parents dont le fils de 18 ans a été injustement abattu ...On ne réclame pas des têtes mais un peu de respect et d’empathie de cette foutue République où on veut que tout le monde soit des clowns et que les compassions ne soient que pour de mauvais scenarios de médicaments radioactifs et de " drome" . Y a-t-il, dites moi, une question orale au gouvernement sur ce drame ?
Il n’y pas que des BEHHH comme celles dont on a rempli hier la salle rouge du Palais des Cons, mais il y trop de MEEUHH dans ce pays où on voit de jeunes élèves transporter le cercueil de leur camarade abattu sans que personne ne leur explique quoi que ce soit et qu’on fête les fesses ... Un jour nous solderons tous l’addition.
Pleurez les enfants, Pleurez ...A la prochaine !
Votre Oncle AGBAYA