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Elections législatives de 2015 : Seulement 330 femmes positionnées sur les 3.320 candidats en lice
Publié le mardi 10 mars 2015  |  La Presse du Jour
Célébration
© aCotonou.com par TOP
Célébration de la Journée Internationale de la Femme à la Cour Constitutionnelle
Vendredi 21 Mars 2014, Cour Constitutionnelle, Cotonou: Les femmes de la Cour Constitutionnelle célèbrent la Journée Internationale de la Femme




Depuis quelques jours, les différentes listes de candidatures pour les élections législatives du 26 mai 2015 sont connues. Elles ont été validées par la Cena après le respect des délais prescrits par le code électoral. Un seul constat : les femmes sont sous représentées sur ces listes.
Elles seront 330 femmes à s’aligner aux côtés des hommes pour prendre part à la course au palais des gouverneurs de Porto-Novo pour laquelle la Cena a enregistré 3.320 candidatures. 83 sièges sont à pourvoir. Mais toute analyse faite, on est encore loin du compte pour les femmes qui ne cessent de réclamer leur droit à la parité. L’évidence est là. La 7è législature de l’Assemblée Nationale va connaître une fois encore une sous représentation des femmes. Parmi les 330 candidatures féminines en lice, seulement 43 sont positionnées en tête de lice. Lorsqu’on prend le cas de la liste Fcbe, on ne dénombre que 24 femmes. Face à cette situation, peut-on vraiment dire que le Chef de l’Etat aime les femmes comme il le proclame à tout vent ? La réponse à cette question est tout simplement non d’autant plus que sur cette fameuse liste Fcbe, il n’y a que quatre femmes en tête de liste. Et dans quelle circonscription électorale ? La situation n’est pas aussi reluisante sur les autres listes en compétition pour les législatives du 26 mai 2015. La parité n’a pas été respectée dans le positionnement des femmes. Du coup, on se demande à quoi ont servi tous les plaidoyers qui ont été menés et surtout toutes les promesses qui ont été faites par le Chef de l’Etat aux femmes. La leçon à tirer par les femmes après ces positionnements est que personne ne peut faire à leur place leur bonheur. Il faut qu’elles se battent sincèrement pour arracher leurs droits au lieu de continuer à servir d’instruments de propagande.

Affissou Anonrin
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