Cela devrait être un truc de femme, exclusivement. Mais c’est devenu presque la chose de leur ennemi juré, le mâle. L’évidente est là que le 08 mars subi désormais une vaste récupération voire usurpation. C’est devenu, sous certains cieux, le jour de la polémique, de la controverse, de la diatribe. Des inégalités, on n’en parle que très peu puisque sont conviés aux célébrations des gens qui n’ont aucun intérêt à une véritable révolution en la matière. Où a-t-on déjà vu quelqu’un invité son adversaire direct à l’élaboration de la stratégie de combat ? Pareille incongruité n’est possible que lors de la journée internationale de la femme. Par un subtil jeu d’hypocrisie, les initiateurs se sont gardés de désigner l’ennemi du mal-être des femmes qui n’est rien d’autre que le mâle arrogant et totalitaire. Ce devrait être, logiquement, une journée internationale contre le mâle. Ce mâle oppresseur auteur de tous ces us et coutumes à l’origine de la résolution de l’ONU de mars 1977. Malheureusement, cette journée n’a pu échapper à l’hystérie du crime sans coupable désigné.
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