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© Autre presse par DR
Centrale électrique de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) |
Le délestage fait ravage depuis quelques temps au Bénin. On observe des coupures répétées et incomprises du courant électrique. Causant d’énormes préjudices aux populations béninoises. Face à la situation, la Société béninoise d’énergie électrique donne ici les raisons des coupures intempestives.
Le délestage actuel que connait le pays n’est pas dû à la Société béninoise d’énergie électrique, puisque, dit-elle, elle n’est pas productrice du courant. Sa mission étant limitée à la distribution de l’énergie que lui fournit la Communauté électrique du Bénin (Ceb). Les raisons des coupures intempestives du courant, selon la Sbee, sont de deux ordres. Il y a la non disponibilité du gas-oil dans les centrales louées à Mri et Aggreko, dans la mesure où ces centrales sont prêtes pour injecter les 80 MW sur le réseau connecté Sbee-Ceb. En plus, explique la Sbee, la Ceb a entrepris des travaux de modernisation de son réseau électrique, l’obligeant à isoler 110 ou 200 MW en provenance du Nigeria. Ce qui oblige la Sbee à constater qu’elle fait face à un déficit de près de 110 MW, que les centrales en location pourraient combler si le gaz naturel était disponible, en plus de la puissance disponible à la centrale de Beressingou, à Natitingou (18 MW disponibles). La Sbee fera face à un déficit de 22 MGW. Mais nous devons comprendre que les groupes loués suivant le contrat doivent tourner aux heures de pointe de 18 heures à 24 heures, donc pendant, six heures. Si le projet de modernisation du réseau de la Ceb n’avait pas démarré à cette période-ci, les coupures n’allaient pas être si fréquentes, explique la Sbee qui rassure que l’entreprise exerçant les travaux pour la Ceb accélère ses travaux pour lui donner la ligne et lui permettre de recevoir du Nigéria et du Ghana les puissances contractuelles. Au sujet de l’entretien entrepris sur le réseau de la Ceb, la Sbee souligne que c’est le contrat avec ses partenaires qui l’oblige, et c’est mieux de faire l’entretien en saison sèche plutôt qu’en période de pluies où les risques de foudroiement sont plus élevés. Mais la Sbee rassure que la situation actuelle que traverse le pays est circonstancielle et provisoire. Elle invite sa clientèle à la patience mais comprend leurs inquiétudes.
Junior Fatongninougbo
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