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© Autre presse par DR
Francoise Assogba visite le site industriel de l`IBCG et de la SIAB Mardi 10 mars 2015.Cotonou |
L’Industrie Béninoise des Corps Gras dirigée par Adam Imorou a reçu ce mardi 10 mars 2015 la visite du ministre Françoise Assogba. Occasion pour l’autorité de tutelle d’apprécier le travail qui se fait dans cette unité de production créée depuis 1974 sous la Sonicog, mais qui continue de faire la fierté du Bénin à travers le label Palmida, pain de savon très connu au Bénin et dans toute la sous-région. Une visite conduite par l’autorité sous les diligences de la Direction générale du développement industriel dirigée par Santos Elie.
« Le savon Palmida est un label pour le Bénin », cette appréciation du Ministre Françoise Assogba en charge de l’industrie est la preuve de la fierté de l’autorité pour cette industrie qui garde sa force de production malgré l’âge des installations. Cette descente du ministre, la première de l’histoire de cette unité industrielle depuis que Sonicog est devenu Ibcg en 2009, est appréciée de tous. C’est d’ailleurs cette sollicitude du ministre Françoise Assogba qu’à tenu à saluer le Directeur général de l’Ibcg, Adam Imorou avant de dévoiler ses ambitions pour cette industrie qui projette de belles perspectives. Il s’agit d’abord de la réhabilitation complète de l’unité de production, puis de son extension en vue d’imposer le label Palmida comme la référence inconstatable en matière de savon dans toute l’Afrique et au-delà des frontières du contient. A travers la visite des installations, Borges Vivien, chef d’usine de l’Ibcg a expliqué étape par étape, le fonctionnement de la chaîne de production depuis la réception de la matière première que constitue l’huile de palme en passant par la transformation jusqu’à l’obtention du produit fini que constitue le savon Palmida, très connu de tous les ménages béninois et dans la sous-région. L’usine offre la possibilité de 1,5 tonnes de savon par heure pour le moment, mais les perspectives après la réhabilitation et la rénovation sont de 5,5 tonnes par heures même si les barrières liées à l’indisponibilité de la matière premières sont toujours d’actualité. Là-dessus, la ministre Françoise Assogba après la séance d’échanges avec les responsables de l’Ibcg, a fait l’annonce du grand projet que conduit actuellement l’équipe de l’industrie et qui vise la sécurisation de la production de la matière première par la relance de la culture massive des palmiers à huile. « c’est une aberration que l’industrie manque de l’huile de palme, alors que nous sommes au Bénin » a déploré la Ministre tout en se consolant des initiatives des responsables de l’Ibcg qui permettront non seulement le renforcement de la relance de la filière palmier à huile, mais la création de plusieurs autres emplois en plus des 38 occasionnels et 24 agents permanents actuellement employés sur le site. En somme, travailleurs et responsables de l’Ibcg n’ont pas caché leur joie d’accueillir pour la toute première fois de l’histoire de cette industrie, la visite d’une ministre de l’industrie qui témoigne de l’intérêt du gouvernement béninois et son chef, docteur Thomas Boni Yayi pour le développement du secteur productif industriel. Du reste, la Ministre Françoise Assogba a une fois encore réitéré son encouragement, son accompagnement et surtout le soutien de son département ministériel à l’équipe de l’Ibcg afin que ne meurt jamais, le label Bénin que constituent les savons Palmida.
Les échanges directs avec l’autorité ministérielle ont mis un terme à cette visite à la satisfaction de tous. Il faut rappeler qu’après l’étape de l’Ibcg, la ministre et sa délégation ont mis le cap sur la Société industrielle d’acier du Bénin (Siab) à Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji.
Françoise Assogba salue le travail consciencieux des agents de SIAB
Chants, danses et slogans divers ont accueilli l’arrivée de la ministre Françoise Assogba sur les installations de la Société industrielle d’acier du Bénin (Siab). Une première visite ministérielle dans l’histoire de cette société dont les compétences dans la production de l’acier made in Bénin ne sont plus à démontrer. Occasion pour la Ministre de l’industrie de féliciter les travailleurs, très consciencieux au travail et d’inviter le promoteur Salim Balbaki a gardé toujours la bonne ambiance de travail qui prévaut dans l’unité industrielle.
Ce mardi 10 mars 2015 est un grand jour dans l’histoire de la Siab. En effet, c’est pour la première fois que la société accueille une ministre de l’industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises (Micpme). C’est le témoignage fait par Pierre Claver Houndjè, délégué du personnel de Siab. Ainsi, après le tour des différents ateliers de production et les explications du fonctionnement des différents sous-unités, la Ministre et sa délégation ont tenu une séance d’échanges avec le PDG de Siab ainsi que les membres du personnel. Dans son adresse à la ministre, le délégué du personnel a exprimé la joie de tous les travailleurs de la Siab, car depuis 19 ans d’existence de cette société, c’est pour la première fois qu’elle reçoit la visite d’une autorité de tutelle et avec une telle envergure. « Cette présente visite est à l’honneur de l’autorité que vous êtes ; celui du gouvernement dont vous faites partie et surtout de son chef qui vous a mise à la tête de notre ministère » a-t-il indiqué avant de saluer l’ingéniosité de la direction générale de la Siab grâce à laquelle la diversité des produits permet d’éviter un tant soit peu la vague de chômage technique et ou de licenciement à laquelle sont confrontées les sociétés sœurs. Malgré les difficultés, Siab tient la route mais fonctionne seulement à moins de 50% de ses capacités réelles. Mais jusqu’à quand tenir bon, quand on sait que le chiffre d’affaire de l’exercice 2014 a connu une baisse de 15% comparativement aux années antérieures ? C’est justement la question des travailleurs face à l’interdiction du Nigéria qui pèse sur 50% des produits de la Siab en transit sur le Tchad, mettant à rude épreuve la stabilité de 500 emplois.
Face à ces doléances, le Ministre Françoise Assogba a réaffirmé la détermination du gouvernement du docteur Boni Yayi à accompagner le développement industriel de notre pays. Elle a, à juste titre, promis de tout mettre en œuvre afin que cette préoccupation soit portée au plus haut niveau pour une solution durable, car c’est une question de commerce international qui devra prendre en compte non seulement les exigences de l’espace économique de la Cedeao, mais aussi les intérêts stratégiques de chaque partie. Françoise Assogba n’a pas manqué de saluer l’ardeur au travail et le sens élevé de responsabilité de l’ensemble des travailleurs de la Siab en les invitant à redoubler d’engagement pour la sauvegarde de leurs emplois.
