Les députés viennent de voter la loi portant autorisation de ratification de l’accord de crédit-bail signé à Djeddah le 10 décembre 2014 entre la République du Bénin et la Banque Islamique de développement (Bid) dans le cadre du financement partiel du projet de construction d’une centrale thermique de 120 MW à Maria Gléta (Phase 2) en République du Bénin. D’un montant de 78.452.000.000 Fcfa remboursable en 18 ans dont 3 ans de période de grâce, l’accord de crédit-bail s’inscrit dans un projet qui vise l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la résorption du déficit de l’offre d’électricité et la satisfaction d’une demande croissante, la réduction de la dépendance énergétique du Bénin vis-à-vis des pays de la sous-région, notamment le Ghana, le Nigeria et la Côte d’Ivoire d’une part et la perte d’énergie relativement élevée sur le réseau électrique national d’autre part, l’accroissement des performances techniques et financières des entreprises du secteur (Ceb, Sbee) par la réduction des coupures d’électricité, et l’atteinte des objectifs visés par les secteurs sociaux, notamment l’éducation et la santé. C’est du moins ce qui ressort du rapport de la Commission des finances et des échanges, présidée par le député Grégoire Laourou, qui a présenté le dossier à la plénière.