Faits Divers
Opération « Coup de poing »/Assainissement des ghettos : plusieurs délinquants arrêtés
Publié le vendredi 13 mars 2015 | Fraternité
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Plusieurs délinquants sont arrêtés, gardés à vue et présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Cotonou. Ils ont été traqués par des gendarmes déterminés à en découdre avec les divorcés sociaux. En effet, c’est suite à une série d’opération « coup de poing » et d’assainissement des ghettos que lesdits délinquants ont été pris en flagrant d’élit d’usage de chanvre indien ou de partage de butin. Ces individus qui donnent de l’insomnie aux paisibles populations à travers des actes crapuleux et odieux qu’ils posent sont temporairement privés de leur liberté d’aller et de venir sur instruction du procureur de la République. C’est dans des ghettos de Mênontin, Kindonou, Sainte Rita, Etoile Rouge, Sikècodji, Xwlacodji, Akpakpa, Bar-Tito que des gendarmes les ont appréhendés. A travers ces opérations et les différentes arrestations qui en résultent, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Cotonou exécutent à la perfection le mot d’ordre du Directeur général de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Elomon Emile.
Une mission, des moyens !
Qu’attend l’Etat de la compagnie de gendarmerie de Cotonou ? Certainement pas des résultats positifs en ce qui concerne la lutte contre le banditisme, la grande criminalité et une efficiente protection des personnes et des biens. Autrement, les décideurs béninois n’auraient pas laissé le parc automobile de cette gendarmerie sans véhicules de patrouille ni de commandement. Quand on en vient à ce que le parc automobile de la plus grande compagnie de gendarmerie du Bénin n’ai rien à envier à un désert et que même le commandant en chef de la gendarmerie en arrive à utiliser son véhicule personnel pour des opérations sur le terrain, il est à se demander ce qu’il faut exiger de cette gendarmerie. En définitive, elle n’a de gendarmerie que de nom. Pourtant, elle arrive, à réaliser dans des conditions peu enviables et au prix de mille sacrifices, des prouesses. Chapeau bas à la compagnie de gendarmerie de Cotonou et à son commandant pour tous les risques pris pour la sauvegarde de l’intégrité de tous ! Mais, notre chapeau serait encore plus bas, pour l’Exécutif s’il prend l’engagement de corriger le tir et de doter conséquemment les gendarmes de moyens roulants pour plus de prouesses dans l’éradication de la délinquance. Les Béninois ne demandent pas mieux !
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