Les ennemis de l’honorable Hélène Kèkè-Aholou, Présidente de la Commission des lois de l’Assemblée Nationale et Avocat au Barreau béninois depuis des années ont repris du service. Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, ils ont lancé par média interposé leur assaut.
Comme à leurs habitudes, les ennemis de l’honorable Hélène Kèkè-Aholou ont déterré une vieille affaire pourtant pendante devant la justice pour tenter de traîner dans la boue celle-là qui jadis, faisait les beaux jours des Forces cauris pour un Bénin émergent à l’Assemblée Nationale. Dans leurs livraisons au cours de la semaine écoulée, certains journaux sont en effet revenus sur le prétendu non versement des remboursements de Mohamed Cissé au Trésor public par Me Hélène Kèkè-Aholou qui, à l’époque, défendant dans ce dossier les intérêts de l’Etat béninois. Ceux qui se cachent derrière cette cabale annoncent un détournement par le cabinet Kèkè d’un demi-milliard sur le milliard qu’aurait versé Mohamed Cissé à l’Etat béninois. La vérité est pourtant là. Dans cette affaire, seule la justice qui connait déjà ce dossier peut dire qu’il s’agit d’un détournement de fonds. Si non qu’en réalité, il s’agit d’une affaire de compensation prévue par le code, entre les fonds dont on parle et les honoraires de maitre Hélène Aholou Kèkè au titre de règlement des débiteurs des banques commerciales du Bénin. En effet, après la délicate mission de 2008 effectuée par le gouvernement de Yayi Boni conduite par l’Agent judiciaire du trésor, la somme d’un milliard a été versée à l’Etat béninois par les soins du cabinet Kèkè qui a décidé de rentrer directement en possession d’une partie de ce que l’Etat lui doit en termes d’honoraires. La compensation est donc intervenue sur la somme de 509. 864.016 f Cfa. Si on fait le point, on constate que l’Etat béninois reste devoir encore au cabinet Kèkè.
Déjà en 2011, cette affaire avait fait l’objet d’une campagne médiatique contre le cabinet de Me Kèkè-Aholou dont les comptes avaient été bloqués. Ces comptes ont été aussitôt débloqués quand celui qui a ordonné leur fermeture a appris qu’il s’agissait d’une affaire de compensation entre le cabinet Aholou Kèkè et l’Etat béninois. Toute analyse faite, le retour sur tapis du même dossier et à la veille des législatives du 26 avril 2015 cache bien des choses. Ne s’agit-il pas d’une machination pour faire taire Me Hélène Kèkè-Aholou qui a pris courageusement la décision de claquer la porte aux Fcbe ? C’est en tout cas la question que se posent beaucoup de Béninois. Pour le moins qu’on puisse dire, ce qui se passe est hautement politique. Il y a une semaine, c’était le Professeur Mathurin Coffi Nago qui a essuyé la fronde de ceux qui en décousent en ce moment à Me Kèkè Aholou dans le débat sur la révision de la Constitution. On ne doit donc pas s’étonner de ce que ces mêmes personnes s’en prennent à Me Hélène Kèkè-Aholou qui claqué la porte aux Fcbe au même moment que le Président Mathurin Nago en créant l’Alliance Fdu.
De toutes les façons, cette machination ne semble en tout cas pas ébranler Me Kèkè-Aholou qui, malgré tout, garde pour le moment toute sa sérénité en attendant de régler ses comptes à ses offenseurs.
Junior Fatongninougbo