Les négociations gouvernement-syndicat reprennent ce jour à l’infosec de Cotonou. Pour cette nouvelle rencontre, les différents protagonistes auront à s’entendre sur le principal point de la plate-forme revendicative des syndicalistes qui concerne les 1.25 exigés par ces travailleurs de l’enseignement.
Le gouvernement d’un côté, les responsables syndicaux de l’autre, les médiateurs au milieu, le même éternel tableau lors des négociations seront encore au rendez-vous ce lundi dans la fameuse salle de crise spécialement réservée aux deux camps de régler ou de s’entendre sur les différentes revendications des travailleurs de tout ordre. Même si l’accalmie semble s’observer dans le secteur de l’enseignement au cours de cette année scolaire 2014-2015, la situation est loin de bénéficier du calme du fond de l’océan. On se rappelle de la fin très peu souhaitable des négociations l’an dernier et on s’inquiète du retour de cette intrigue. Mais si aujourd’hui on devrait assister au ressac, si cela est vraiment nécessaire, il sera plus violent et agira sans pitié. Ce qui mettra dramatiquement en danger l’avenir de nos jeunes sœurs et frères et par ricochet, celui de la nation béninoise. Il y a de cela trois semaines, les assises entre les deux camps ont permis aux représentants du gouvernement de faire une proposition de dix mille francs Cfa aux travailleur du secteur de l’enseignement. Une promesse qui est loin d’avoir un écho escompté dans le rang des syndicalistes. Pour ces derniers, certains travailleurs d’Etat d’autre secteur ont été déjà grappillés de ces 1.25 et les enseignants sont les seuls écartés. Mais le gouvernement réfute cette assertion et argumente qu’ils avaient été les premiers à en bénéficier. Comme alternative, l’exécutif propose dix mille francs Cfa. Dix mille sur salaire ou dix mille en tant que prime ? La réponse à cette question demeure toujours floue et les ministres négociateurs devront s’expliquer sur cette question ce lundi 16 Mars 2015 face aux secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales.
Josaphat FINOGBE