L’éclatement de la majorité mécanique de Yayi Boni rend difficile l’exercice de désignation des représentants de l’institution parlementaire dans les 13106 postes de vote sur la base de l’équilibre mouvance-opposition comme l’exige la loi électorale.
Réunis hier, les députés peinent à accorder leur violon sur la désignation de leur représentant au niveau des bureaux de vote comme l’exige la loi électorale. Le groupe parlementaire Nation et Développement de Rosine Soglo et les blocs critiques du bras FCBE fracturé par le séisme des défections en sont la cause principale.
En effet, le groupe parlementaire Nation et développement dirigé par Mme Rosine Soglo, est classé dans l’opposition par les forces cauris. Une situation que refusent l’Union fait la Nation et le groupe parlementaire PRD-UN eu égard à la configuration politique de Parlement qui définie clairement les tendances favorables et celle opposée au pouvoir en place.La même difficulté semble s’observer au sein des autres groupes FCBE en raison des récents revirements politiques.
L’équation à inconnu multiple du moment ne cadre pas avec le mode de calcul de la clé de répartition habituelle. Ce qui rend difficiles les conciliabules axées sur les échanges de positionnement sur la liste de désignation à soumettre en plénière pour adoption avant la fin de la session extraordinaire.
Le temps presse et les parlementaires doivent avoir à l’esprit la lettre de relance de la commission électorale nationale autonome au sujet de ladite désignation. Dans tous les cas, les députés se retrouveront jeudi dans l’après-midi pour une autre tentative. Ils disposent donc de la journée du mercredi pour négocier afin d’ une adoption rapide de la liste.
Nicaise AZOMAHOU